29 septembre 2015

Courir le mont Royal

Ce soir, il pleuvait. Beaucoup. Météomédia annonçait même des risques d'orage (qui finalement ne se sont pas avérés). À l'horaire, j'avais un essai pour le Club de Trail de Montréal, au parc du Mont-Royal. Sous la pluie battante, ça ne me tentait pas trop... Avec en plus le soleil qui se couche tôt et l'utilisation d'une lampe frontale, ce que je n'avais encore jamais fait.

Mais, aujourd'hui, c'est l'anniversaire du décès d'un athlète que j'admire. Alors je suis allée. J'ai publié un article dans la journée pour lui rendre hommage, mais cette course était ma façon concrète de l'honorer. De le faire vivre encore un peu.

Coureuse souriante le soir lampe frontale
Coureuse équipée!
Bref, je me suis rendue à 18h au pied du mont Royal, manteau sur le dos, Mizuno aux pieds et lampe frontale en poche. D'autres braves y étaient, à échanger leurs expériences de l'Ultra Trail Harricana, imperturbables sous la pluie... Je me sentais pas mal newbie!

Je me suis jointe au Groupe C, soit le plus lent... ce qui est très relatif, car tout le monde courait plus vite que moi!

Non, je dois corriger: tout le monde courait plus vite que ce à quoi je me suis habituée. En fait, je n'avais pas tant de mal que ça à suivre, à mon grand étonnement (et à ma grande fierté aussi, avouons-le). Oui, je traînais derrière et je soufflais fort, mais j'étais capable de suivre!

Ça en dit long sur l'amélioration de ma condition physique... Je me souviens avoir monté le mont Royal à pied, il y a quelques années: un véritable tour de force à l'époque. J'étais redescendue en autobus... Alors que, ce soir, je l'ai monté et descendu à la course, sous la pluie, dans le noir, dans des sentiers dont j'ignorais totalement l'existence!

Ça me fait aussi réfléchir sur ma propre vitesse. J'ai remarqué depuis quelque temps que je cours moins vite qu'au début. Pour de longues distances, je pense que c'est une bonne stratégie, car j'en suis encore à évaluer mes forces et à apprivoiser mes limites. Mais, pour mes sorties plus courtes (exemple: me rendre au travail), je peux certainement accélérer le rythme. Si ça se trouve, je vais trouver ça plus facile. À tester!

En plus de la trail, je courais aussi pour la première fois dans l'obscurité avec une lampe frontale. Je n'en ai pas besoin en ville, puisque les lampadaires suffisent. Une fois sous le couvert des arbres du parc, j'étais très contente de l'avoir empruntée à un ami!

Par contre, lorsque je m'en procurerai une, il faudra que je magasine bien le modèle, car celle-ci glissait constamment et n'éclairait pas suffisamment le sol à mon goût.

Même constat à propos de ma ceinture de taille, qui me sert si bien habituellement. Je devais constamment la resserrer. Ça secoue plus en trail; il faudrait que je regarde pour m'équiper en conséquence... Mais chaque chose en son temps.

On a passé rapidement par le Belvédère Camilien-Houde, où il y a un stationnement et un arrêt d'autobus dans la montée. "Rapidement" est encore relatif: rendue là, je marchais pour reprendre mon souffle et ménager mes jambes qui trouvaient ça intense. Disons que l'arrêt d'autobus était drôlement tentant!

À ce moment, le gros du groupe était plus loin devant, et deux autres personnes étaient plus loin derrière. J'ai continué, un peu penaude, jusqu'à ce que je rejoigne le groupe et que je mentionne que je trouvais l'expérience difficile. Je n'avais aucune idée de l'heure, de ce qu'il restait à faire comme distance ou comme effort, et j'avais peur de ne pas tenir. Les gens m'ont gentiment rassurée: c'est normal de trouver ça difficile, surtout la toute première fois, ce soir-là le groupe était un peu plus fort que normalement, etc.

Donc j'ai poursuivi avec eux. Ah, l'orgueil!!!

centre-ville de Montréal le soir
Montréal sous la bruine
On a fait quelques exercices au sommet. La vue était magnifique, malgré la pluie qui se poursuivait (en version petite bruine sympathique, ouf!).

C'est à ce moment que la fierté d'avoir poursuivi malgré la fatigue, le découragement, la pluie, la frontale qui glisse, le muscle fessier qui lâche... Hum, bref, que la fierté m'a envahie. J'avais bien fait de poursuivre!!!

Ensuite, le groupe repartait à la course dans les sentiers. Ça faisait déjà 1h qu'on courait. Pour ma part, j'en avais assez et je suis redescendue avec le meneur. Il a gentiment écourté sa course de descente pour me ménager: "juste 2 ou 3km" au lieu de "4 ou 5". Disons qu'on n'est pas au même niveau!

Ni lui ni moi n'avions utilisé nos outils pour mesurer le temps et la distance. D'expérience, il m'a dit qu'on avait dû faire (descente incluse) 6 ou 7km, en environ 45-50 minutes. Il a évalué le dénivelé total à environ 500m. C'était donc un excellent entraînement pour Bromont, où je ferai 6km avec un dénivelé de 150m... de jour!

chaussure de trail pieds nus sales
La trail et la pluie, ça salit!
Un petit mot sur mes Mizuno*: ils ont été parfaits! J'avais évidemment les chaussettes et les pieds gorgés d'eau. Mais les souliers ont fait leur travail: ils agrippaient bien le sol et sont restés confortables du début à la fin. Un autre élément que j'étais contente de tester avant la course officielle.

Avant de quitter mon appartement, je n'étais pas sûre de prendre la bonne décision. En arrivant au point de rencontre, avec tous ces coureurs aguerris et leurs équipements adéquats (exemple: aucun manteau non respirant comme le mien!), j'étais encore moins sûre. Mais je m'en serais voulu de partir sans au moins essayer...

Finalement, ça a été une soirée très enrichissante, dont j'espère qu'elle fait honneur à la mémoire de mon cousin. Malgré la difficulté, j'ai souri tout le long et j'ai fait le plein de bonheur!

Je réfléchis de plus en plus à mon grand objectif de 2016... peut-être pour le modifier... À suivre!


*Ce message n'est pas commandité par Mizuno ou une autre compagnie. Je choisis de donner mon opinion sans aucune pression extérieure.

S'inspirer d'autres sportifs - feu JP Auclair

Aujourd'hui, ça fait un an que JP Auclair est décédé. J'ai écrit une partie du message qui suit sur ma page Facebook (privée), et j'ai décidé de le partager ici, avec quelques ajouts.

JP portait plusieurs chapeaux à la fois: skieur, inventeur, innovateur, porte-parole, aventurier... Il était aussi mon cousin.

Suite à sa disparition dans une avalanche et à son décès, un de ses amis a écrit Thoughts on Honoring the Dead and the Living (en anglais seulement). L'article se termine sur ces mots:

We take for granted our time on earth. Even when we don’t, we do.
We spend our precious moments on trivialities, on contrivances, and
we lose sight that far more precious than our dollars are our minutes. [...]

It’s good to honor the dead. It’s better to honor the living.
It’s good to use words. It’s better to take actions.
And really, there’s no time to waste.

Ça m'a beaucoup touchée. C'est en partie ce qui me motive à rendre hommage aux gens qui m'inspirent.

Je suis loin de pratiquer les mêmes sports que lui, mais JP m'accompagne souvent lors de mes sorties de course, surtout en nature. Lorsque je me sens connectée avec la forêt et la montagne, j'imagine que je ressens une partie de ce qu'il vivait sur les sommets enneigés...

Il m'inspire à bouger et à savourer la vie, comme il le faisait.

À apprécier les moments qui passent, les gens positifs que je côtoie, les opportunités qui s'offrent. À le formuler à haute voix. Pas besoin d'attendre leur décès ou leur départ pour dire aux gens qu'on les aime, qu'on les apprécie...

À donner de mon temps pour du bénévolat (JP était aussi généreux de ce côté), à donner de mon temps pour prendre soin de moi, à donner du temps à mes proches plutôt qu'aux choses futiles, surtout ceux que je ne vois pas souvent...

Cette influence avait débuté avant sa disparition. Depuis, elle est devenue indéniable, pressante, stimulante. Je suis en vie, je ne dois pas attendre pour prendre action.

Je n'ai pas beaucoup connu JP. C'est sans doute plus facile pour moi d'apprécier son héritage comme ça. Malgré le trou dans la famille. Je veux juste que ses proches sachent: JP a semé un peu de lui-même en des endroits insoupçonnés. Comme la tête de sa petite cousine intello-antisportive-je-reste-à-lire-DANS-le-chalet.

Merci JP. Et merci à tous ceux qui, en témoignant de ses qualités, lui permettent de poursuivre cette belle influence.

#WeLoveYouJP

27 septembre 2015

Marcher au Parc du Bois-de-Belle-Rivière

Coureuse souriante
Festival des couleurs qui ne matchent pas!
Samedi, je suis allée courir au Parc régional éducatif du Bois-de-Belle-Rivière pour me préparer au Demi-Marathon du Bois-de-Belle-Rivière, des Courses Gourmandes, dont je ferai le 10km le 12 octobre. Les parcours ont été diffusés il n'y a pas longtemps, et j'avais à me rendre dans le coin de Mirabel... Aucune raison de ne pas combiner tout cela!

Je suis partie très motivée. Ne voulant pas courir 10km nécessairement, je me disais que je ferais le parcours en entier, mais en incluant mon réchauffement et mon refroidissement. Mon objectif principal était de voir le parcours, surtout le dénivelé, afin de me préparer mentalement et de m'aider à déterminer quelles chaussures je porterai le 12 octobre (trail ou route).

La température était un peu fraîche, mais le soleil était au rendez-vous. Les couleurs automnales commencent à poindre, ce qui augure un paysage magnifique pour la course officielle.

Parc du Bois-de-Belle-Rivière
Parc du Bois-de-Belle-Rivière

Parc du Bois-de-Belle-Rivière
Parc du Bois-de-Belle-Rivière

pieds coureuse espadrilles de course feuilles mortes
On commence à courir dans les feuilles mortes
J'ai pris le temps de faire un long réchauffement. Une fois en mode "course", je n'ai eu aucun problème de foie. Par contre, j'étais lente. Je manquais de souffle, même en respirant avec application, et je me sentais les jambes lourdes.

À mi-parcours, j'ai senti mon système digestif se manifester... Comme il n'y a des toilettes qu'à l'accueil et que le parcours fait 5km (pour la course officielle, on fera deux fois la boucle), j'ai pris une pause obligée après cette distance. Je me disais qu'ensuite, je me sentirais mieux et que je pourrais la refaire avec bonheur.

Coureuse motivée
Prête pour un 2e tour!!!
Car ma première boucle, je l'ai parcourue en un peu moins de 40 minutes. J'ai marché un bon bout, santé oblige, mais même mon rythme de course n'était pas fameux. En revanche, j'adorais le parc et je voulais en profiter, d'où la décision de prendre ma revanche après la pause, au lieu de partir tout de suite.

Mais ça ne s'est pas passé comme ça! Je n'étais tout simplement pas due. Au bout d'un kilomètre, j'ai dû me rendre à l'évidence: pas de jambes, pas de souffle, pas d'orgueil! J'ai donc marché un peu plus de 2km, question d'au moins faire bouger mes jambes, et je suis rentrée sagement. Ma 2e boucle est devenue un long refroidissement, ce qui était sans doute la meilleure chose cette fois-là.

Je ressens une douleur au mollet gauche depuis quelques jours. Pas une douleur de "rackage", mais plutôt de blessure... Je ne suis pas assidue avec mes exercices de physiothérapie, ce qui ne doit pas aider. Aussi, je soupçonne avoir exagéré en faisant de l'exercice chaque jour (course, vélo, randonnée, etc.) alors que mon corps n'y est peut-être pas prêt.

coureuse résignée
Coureuse résignée!

Afin de ne pas saboter mes deux courses à venir, je préfère y aller mollo... Je suis capable de faire les distances, le tout est de le faire dans la sécurité! Je pourrais clopiner 6km et 10km... mais ce n'est pas mon premier choix!

Mon principal objectif était quand même atteint. Le parcours est magnifique et le sera encore plus dans deux semaines, au coeur de l'automne. À prévoir: beaucoup de feuilles par terre!!!

Je vais probablement porter mes chaussures de trail. Samedi je portais mes chaussures de route et c'était parfait, mais le sol était bien sec et dur. S'il pleut, ça sera glissant (malgré la poussière de roche), alors je ne prendrai pas de chance, surtout avec le probable surplus de feuilles mortes.

Malgré ma piètre performance, j'ai quitté le parc avec le sourire. Comme quoi il n'y a pas que la performance pour nous satisfaire :)

23 septembre 2015

Courir en intervalles

Je n'avais pas couru depuis samedi... La semaine passe vite!!!

Mais j'ai quand même bougé! Dimanche: randonnée. Lundi: vélo pour aller travailler. Mardi: je devais faire un essai de groupe de trail au mont Royal, mais j'ai fait une indigestion, donc repos forcé. Mercredi, aujourd'hui, je suis allée au yoga.

Je n'avais pas envie de courir en plus. J'avais envie de m'évacher, de prendre ça mollo. Mais quatre jours sans course, même en ayant bougé autrement et en ayant été malade, je trouvais ça beaucoup. Trop.

En négociant avec ma moi-même paresseuse, j'ai réalisé qu'en fait, je n'avais pas envie de partir courir sans but. Pas le temps de prendre l'auto pour aller au bord de l'eau et pas envie de virailler dans le noir au parc Jarry. J'ai donc adopté une autre stratégie: faire des intervalles.

Les intervalles, c'est lorsqu'on alterne rythme rapide et rythme lent. Ça travaille le cardio-vasculaire (d'autres vous expliqueront mieux que moi comment) et, surtout, ça brise la monotonie puisqu'on change constamment de rythme.

Je me suis tournée vers le plan d'entraînement que je suivais au printemps, lorsque j'ai commencé à courir. Je voulais être partie pour environ 30 minutes, donc j'ai choisi une séance qui donne:
  • 5 minutes de marche (réchauffement)
  • 4 fois 3 minutes de course et 1 minute de marche
  • 5 minutes de marche (refroidissement)

Soit 26 minutes au total. Ce soir, la distance n'était pas importante. Je voulais courir plus rapidement que d'habitude et voir ce que ça donnerait.

Eh bien, j'ai sué!!! Dans mes intervalles rapides, je suis parfois allée jusqu'à un rythme de 4:30. Disons que dans mes dernières courses en continu, mon rythme moyen et confortable tourne autour de 6:15, 6:20. C'est donc beaucoup plus vite!

Je n'aurais évidemment pas soutenu ce rythme très longtemps. J'étais même contente que la coach vocale annonce la fin des intervalles rapides. Pas soulagée-oh-my-god-je-ne-respirais-plus-enfin, mais bon, contente!

J'ai maintenu une bonne vitesse pendant 3 minutes, bien récupéré la minute suivante et recommencé les trois fois suivantes.

Et là, ça y est: je suis prête à intégrer une sortie d'intervalles dans ma semaine. J'ai lu plusieurs fois que c'est une étape nécessaire quand on veut s'améliorer de façon significative, mais ça ne me disait rien. La semaine dernière, je boudais encore cette idée. Et là, tout d'un coup, je suis rendue là et j'ai hâte de l'appliquer correctement.

Comme quoi, il faut se respecter, dans la vie.

Je vais donc regarder les programmes d'entraînement suggérés pour les 10km et me baser là-dessus pour établir ma propre stratégie. Je peux profiter de mes sorties du matin en commute running, par exemple. Ou bien le soir, comme j'ai fait aujourd'hui. Des sorties plus courtes et plus intensives pour les soirs et garder les longues sorties pour la clarté? Idéal!


Un mot sur le yoga: quand on fait les postures à fond et adéquatement... ça travaille les muscles en maudit!!! Je pensais faire de la musculation ce soir, pour mes bras... EUH NON!!! Les postures du chat, du cobra et de je-ne-sais-quoi encore... Ça travaille les biceps en masse!!! ;)

21 septembre 2015

Marcher au Parc du Mont-Tremblant

Hier, Chum, son fils et moi sommes allés marcher au Parc national du Mont-Tremblant. On n'a pas gravi de montagne. On a suivi la Boucle des Chutes-Croches: 13,4 kilomètres de marche tranquille, à jaser, à écouter la nature, à l'observer, à être tout simplement bien.

On a pris des photos, mais ma carte-mémoire a décidé de s'autoformater avant que je puisse les transférer sur l'ordi. Pas de photos finalement.

Ce n'est pas grave: les images de la forêt qui commence à changer de couleurs, des sourires de l'homme que j'aime et de son garçon, du remous de l'eau dans les Chutes-Croches... Elles sont gravées dans ma mémoire, accompagnées de l'odeur du bois et de la montagne, de la fraîcheur du vent et de la brûlure du soleil, de la sensation de bonheur et de bien-être.

Même si on avait tous mal aux pieds à la fin, on avait le sourire aux lèvres et le coeur léger. C'est le plus important.

19 septembre 2015

Mon premier 9km consécutif!

Au programme ce matin: augmenter ma distance! Je visais un 8km, ou 8,5km si ça allait bien. Je me suis donc dirigée vers mon grand parc préféré, le Parc-nature du Bois-de-Liesse.

Je me suis levée plus tard que prévu, mais ça ne m'a pas empêchée de suivre le plan: déjeuner, m'habiller en coureuse, me rendre au parc, me réchauffer en masse, courir, refroidir, retourner chez moi... le tout avec le sourire! J'étais d'excellente humeur pour atteindre mon objectif: optimiste, détendue, motivée.

Coureuse souriante pouce en l'air
Ma face au 4e km: en contrôle!
J'ai fait mon plus long réchauffement à ce jour. J'ai marché beaucoup et très peu joggé, car je devais me rendre jusqu'aux toilettes avant d'entamer ma course.

Eh oui! la nature a ses exigences! La présence de blocs sanitaires est un autre avantage d'un grand parc.

Une fois lancée, je me sentais extrêmement bien! La température était vraiment idéale: humide mais surtout ensoleillée, un peu trop chaude au soleil mais juste parfaite à l'ombre. Comme je courais en forêt, je n'avais pas à me plaindre.

J'ai couru plus lentement que d'habitude. Je portais mes New Balance (chaussures de route) et je me sentais très bien dedans. Je n'avais pas mal aux jambes, et elles n'étaient pas particulièrement fatiguées ou lourdes.

Je ne sais pas pourquoi ma vitesse était légèrement inférieure à ma moyenne, mais je n'ai pas obstiné mon corps. J'ai respecté son allure naturelle, en me disant que ça m'aiderait à faire une plus grande distance.

Je me suis concentrée sur le paysage, sur le bonheur d'être dehors et de me sentir bien, à faire ce que j'aime, à devenir une personne plus forte, plus endurante et plus en santé. Ce n'est pas très technique, mais ça fait du bien au moral, ce qui est aussi important!

sentier parc-nature du Bois-de-liesse
Magnifique, comme toujours
Je me suis aussi concentrée sur ma respiration dès le départ, ainsi que sur le mouvement de mes bras. Cette préoccupation me vient d'une "découverte" au club de course Lolë, suite à un exercice: lorsqu'on accélère le mouvement de nos bras, nos jambes suivent aussitôt. Les secrets de la biomécanique! Ça m'a été utile dans les (petites) côtes, surtout vers la fin lorsque j'étais plus fatiguée. À garder en mémoire pour mes courses officielles!

Comme je voulais faire une longue distance, je ne me suis pas cassée la tête avec le trajet. Au contraire, j'en ai profité pour tourner à des embranchements encore inexplorés. C'est une des choses que j'adore d'un grand parc: on en a encore à découvrir après plusieurs visites.

Cette fois, j'ai déniché un sentier vraiment plus trail, moins tapé et plus technique, pour lequel j'ai eu le coup de foudre. Il est très court, une boucle de quelques centaines de mètres à peine, et je l'ai parcouru deux fois juste pour le plaisir.

sentier parc-nature du Bois-de-liesse
L'automne s'en vient!
Je me suis vraiment amusée ce matin. Ma coach virtuelle m'indiquait une distance et un temps toujours un peu sous ce à quoi je suis habituée, mais c'était correct. Je me sentais tellement bien que j'ai décidé rapidement de viser le 8,5km.

Après 5 et 7km, j'ai pris un mini bout de ma pâte de fruits pour me donner un boost... Très efficace! Je ne sais pas si j'aurais duré aussi longtemps sans ça. L'effet est assez immédiat, ça m'épate chaque fois.

Ce serait peut-être mieux que je prenne de plus gros morceaux et moins souvent, mais je ne suis pas sûre que ça fonctionne comme ça... Pour le moment, ma méthode de petites bouchées me convient bien.

Pendant le 7e km, je me suis trompée à un embranchement. Au lieu de me diriger vers ma voiture pour mon refroidissement, je m'en suis éloignée à nouveau. Oups!

sentier parc-nature du Bois-de-liesse
Un des sentiers, tellement agréable
Eh bien, ça allait tellement bien que j'en ai profité pour courir 1h au total. Sans accélérer, sans me pousser exagérément.

J'étais déjà à quelque chose comme 50 minutes et je me sentais in the zone. Mon objectif pour ma course de 10km, le 12 octobre, est de la faire en 1h ou moins... Donc, trois semaines avant, j'étais curieuse de savoir ce que je pouvais parcourir.

J'ai donc couru mon premier 9km consécutif!!! 9,4km en tout, avec le sourire tout au long de l'heure, sans me défoncer et sans me blesser. J'étais super contente!!!

C'est aussi plutôt rassurant par rapport à ma course de 10km. Avec l'énergie et l'ambiance d'une course officielle, j'irai assurément plus vite. Je serai peut-être assurément "rackée" de ma course à Bromont, deux jours plus tôt, mais je devrais être capable de terminer entre 1h et 1h10, ce qui me satisferait pleinement.

Je n'ai pas l'intention de clancher à Bromont... et j'ai un pressentiment que ça ira bien. J'adore être en montagne, j'ai l'impression de moins forcer que sur "du plat", ironiquement. Bon, je n'ai pas fait de gros dénivelé ni de grande vitesse, alors j'aurai peut-être des surprises, mais je suis confiante. Pas arrogante, car je resterai prudente, mais certaine d'avoir du plaisir, même si j'ai besoin d'aller lentement. J'ai hâte!!!

Coureuse heureuse forêt
Coureuse tellement heureuse

17 septembre 2015

Piquée par la trail

Aujourd'hui je travaillais à l'extérieur de Montréal. J'en ai profité pour faire un "détour" au mont Saint-Hilaire en rentrant, question de me tester en trail avant mon 6km à Bromont, dans quelques semaines à peine!

Je suis arrivée à l'accueil à 17h30. La fermeture s'accordant avec le coucher du soleil, je devais avoir quitté les lieux pour 18h30. Une chance que je ne cours pas longtemps!

J'avais assez d'une heure pour me changer, faire un réchauffement adéquat et courir quelques kilomètres. Avec la difficulté du dénivelé, je ne pensais pas me rendre bien loin de toute façon.

lac du parc Mont Saint-Hilaire
Petit tour au lac

Le Centre de la Nature Mont Saint-Hilaire est un très, très beau parc. J'y suis déjà allée quelques fois pour des randonnées pédestres. J'étais contente de courir dans un environnement familier, où je pourrais rapidement me repérer et évaluer les degrés de difficulté.

J'ai décidé de zigzaguer dans les débuts de piste pour ne pas trop m'éloigner du stationnement, étant donné mon temps limité. Je suis passée près du lac au début, c'était tout à fait charmant. Les couleurs d'automne commence à se deviner, des feuilles mortes recouvrent le sol de la forêt... Ma saison préférée s'en vient!!!

Sentier parc du mont Saint-Hilaire forêt parc du mont Saint-Hilaire forêt feuilles mortes automne
Belle trail pas super technique Ça sent l'automne!!!


Malheureusement, j'ai trop précipité mon réchauffement, même si je me pensais correcte. J'ai eu mal au foie après 2km. J'ai donc marché. J'étais déçue, mais les nombreuses fois où ça m'est arrivé (notamment la course à Rougemont) m'ont permis d'affronter ça avec stoïcisme. Je sais que ça va passer en marchant et que je pourrai recommencer à courir doucement après quelques minutes. Pas question de laisser un malaise temporaire gâcher ma sortie!

Effectivement, après quelques minutes, je me suis mise au jogging avec succès. Par contre le temps filait. J'avais envie d'aller plus loin, de monter, de m'enfoncer dans la forêt... Mais il faisait sombre sous les arbres et je ne voulais pas être coincée dans le stationnement!

Coureuse heureuse pouce en l'air
Coureuse heureuse!!!
J'ai fini par suivre un sentier moins large et plus technique, avec des racines et des roches. Dans l'obscurité croissante, c'était encore plus excitant.

Je ne suis pas une amatrice de sensations fortes: je déteste les manèges, la vitesse, les bosses en vélo ou en auto... Par contre, gravir un sentier complexe à toute allure, j'adore!!!

Bon, on s'entend que "à toute allure", c'est relatif... Je n'ai battu aucun record de vitesse ce soir, au contraire. Mais je me suis amusée, et j'ai définitivement la piqûre de la trail!

Le dénivelé que j'ai parcouru est de 107 mètres. Celui de Bromont sera de 143 mètres. Je suis presque déçue... Je ne veux pas me vanter ou m'enfler la tête, mais j'en aurais pris plus, même en fin de journée, sans adrénaline de course officielle et sans savoir où je m'en allais. Je crois que ça ira bien le 10 octobre.

Je trouve la trail plus stimulante que la course sur route, sur l'asphalte. Il va falloir que j'apprivoise le mont Royal bientôt, sinon c'est 1h de route pour me rendre à une montagne intéressante...

Bref, une belle sortie, un peu précipitée mais très appréciée!

Avec le vélo et le yoga, j'ai bougé tous les jours cette semaine. Ça fait du bien! Mes muscles sont contents de travailler de différentes façons. Je sens encore des tensions dans mes chevilles (merci, position de l'arbre au yoga!), mais c'est sous contrôle. Il ne me reste qu'à courir et à me préparer pour mon 10km du 12 octobre!

Coucher de soleil l'été
Juste à temps pour le coucher du soleil!

15 septembre 2015

Courir l'automne

J'ai pris quatre jours de repos pour mes jambes. Les deux premiers volontairement, et les deux derniers parce que mon horaire ne m'a pas permis de courir avant ce matin, pour me rendre au travail. Je crois que ça leur a fait du bien...

Je suis allée au yoga hier soir. Ça m'a délié le dos et les hanches, et je l'ai senti ce matin. Je me suis rendue au bureau en 3 minutes de moins que les autres fois!

Coureuse T-shirt centre-ville de Montréal
Happy commute runner!
Je suis sortie vers 6:30 de chez moi. Le soleil se levait déjà, mais il faisait frais! Un peu moins de 15 degrés Celsius... Brr! Inutile de dire que je ne suis pas sortie en camisole, cette fois!

La semaine dernière, j'avais enfilé une camisole et une veste en tissu technique très léger. Une fois réchauffée, j'avais enlevé la veste et m'étais dit que j'aurais été mieux en T-shirt, car le fond de l'air restait froid. Je suis donc partie en T-shirt ce matin, sans la veste (tant qu'à l'enlever après 10 minutes...).

J'avais FROID en partant!!! Après quelques minutes, ça s'est placé. Il ne ventait pas, ce qui a dû aider. J'ai gardé en tête la fameuse règle du 10 degrés, et en arrivant à destination j'étais bien contente de ne pas porter plus de couches.

La règle du 10 degrés Celsius est surtout utilisée en hiver. Lorsqu'il fait -10°C, habillez-vous comme s'il faisait 0°C. Lorsqu'il fait -15°C, habillez-vous comme s'il faisait -5°C. Et lorsqu'il fait -35°C, habillez-vous comme s'il faisait -25°C!

Ça veut dire qu'on va avoir froid dans les premières minutes. Surtout s'il vente, neige, pleut, etc. L'idée est de se réchauffer en courant et d'être confortable pendant le gros de l'activité. Si on est à l'aise dans la première minute, on va avoir sacrément chaud plus tard, ce qui est plus dangereux pour la déshydratation, et plus désagréable de façon générale.

Un petit truc que j'ai vu pour les grands froids: faire le réchauffement à l'intérieur!

10 septembre 2015

Course, physio, yoga, course

La routine commence à s'installer pour la coureuse que je suis: je n'ai pas grand-chose de nouveau à partager avec vous!

J'ai fait ma course mardi soir avec un entraîneur, suite à un tirage à la Course Lumière MEC. On a fait un 5km en continu, en 30 minutes, dans le parc Jarry. C'était bien, même si je n'ai rien appris... Je crois que l'entraîneur s'attendait à avoir une débutante plus débutante que moi!

Mes chevilles n'ont pas apprécié cette soirée. J'ai couru plus lentement que d'habitude et, même si ça a été bon pour mon souffle, car on discutait en même temps, ça n'a pas été bon pour mes tendons d'Achille. Je l'ai senti sitôt la course terminée... Donc exercices de physio au rendez-vous!

Je suis aussi allée à ma deuxième classe de yoga, mercredi. Je travaille assise... mal assise... Alors, de passer 1h30 à m'étirer et à me centrer sur moi-même, ça fait du bien. Je suis contente de m'être lancée là-dedans.

Et ce matin, jeudi, commute running vers le travail. Les chevilles étaient raides mais sans douleur, et les exercices de physio sont au programme. Comme je n'aurai pas le temps de faire une longue course en fin de semaine, ça leur donnera un bon repos supplémentaire.

Depuis mon expérience en BIXI, j'ai l'intention de récidiver... Il faut juste que je me procure mon propre casque (j'en avais emprunté un pour le test), et je sens que le vélo servira beaucoup dans les prochaines semaines, lors des belles journées. Ça me fait du bien de bouger avant de travailler. Disons que ça commence mieux la journée que se précipiter dans le métro bondé!

Bref, routine de sportive qui s'installe peu à peu... :)

6 septembre 2015

Courir au pace du bonheur

Ce matin je suis allée au Parc-nature du Bois-de-Liesse. Après une nuit de sommeil profond, suite à la soirée de bénévolat, je me suis réveillée tôt et motivée. Le temps était superbe, parfait, et je n'étais pas pressée.

Parc-nature du Bois-de-Liesse Entrée rue Camille
Arrivée par la rue Camille
En commençant, mon objectif était encore flou. J'étais seulement sûre de courir longtemps. J'avais apporté ma ceinture d'hydratation et de la pâte de fruits pour me booster vers la fin.

Est-ce que je voulais faire plus que 8km, pour m'approcher du 10km? Oui. En même temps, mes jambes étaient fatiguées et ça faisait un bout que j'avais parcouru une vraie longue distance en continu. Je ne voulais pas risquer de me blesser, ni de m'écoeurer. Je suis donc partie en me disant "On verra bien!".

J'ai fait un bon réchauffement d'une dizaine de minutes, marche puis jogging. J'ai n'ai ressenti aucune douleur au foie de toute ma sortie, même en ayant déjeuné environ 1h plus tôt. Yay!

Parc-nature du Bois-de-Liesse passerelles japonaises
Les passerelles japonaises du parc
J'ai commencé à courir avec le moral dans le plafond. Après 2km, ça allait bien mais je trouvais ça rushant et je me décourageais à la perspective de faire une longue distance.

J'ai alors pensé au groupe des Mères-Veilleuses, auquel je me suis virtuellement jointe il n'y a pas longtemps même si je ne suis pas mère (c'est pas un critère!). Une des phrases qui se répètent le plus au sein du groupe, c'est "courir au pace du bonheur".

Le pace, c'est l'allure, soit le temps requis pour parcourir un kilomètre. Il y a quelques semaines, je courais sous le 6:00 (ça veut dire prendre 6 minutes pour parcourir un kilomètre)... C'était pas mal rapide! Aujourd'hui, mon application de course me disait que j'allais à 6:15, ce qui me convenait.

Après les premiers kilomètres, j'ai remarqué qu'inconsciemment, je me poussais pour aller plus vite et surtout ne pas ralentir, et que c'est ce qui me rushait.

Parc-nature du Bois-de-Liesse forêt coureuse heureuse
Une coureuse qui se respecte
est une coureuse heureuse!!!
J'ai alors consciemment mis fin à cette pression auto-infligée. "Je vais courir à mon rythme, en ralentissant si j'en ai besoin!" C'est là que mon objectif s'est précisé: je voulais courir au moins 7km, en continuant si je m'en sentais capable. Pas de délai de temps, je voulais juste le faire en continu.

Juste de relâcher la pression, ça m'a aidée! Je me concentrais aussi beaucoup sur ma respiration, en y allant profondément comme au yoga. Je ne pourrais pas sprinter en faisant ça, mais pour ce matin c'était très adéquat et ça m'aidait à me sentir zen, à profiter du moment au lieu d'anticiper la fin de la course.

En partant j'ai chaussé mes Mizuno (de trail), question de les tester encore et de les user un peu avant Bromont. Ils ont une excellente traction, surtout dans les côtes où le sol était plus friable. Mais le gros du sentier était en terre battue vraiment dure, et mes New Balance (de route) auraient été plus agréables, je crois.

Finalement, j'ai couru 7,5km... avec le sourire tout le long! Au 5e kilomètre, je me suis accordée 2 minutes de marche, question de ménager mes muscles. Entre le 4e et le 7e, j'ai pris un bout de ma pâte de fruits, je crois que ça a aidé aussi... au moins psychologiquement!
Coureuse pieds Mizuno chaussures de course
Sortie en Mizuno!

En fait je voulait continuer un peu plus... mais, lorsque j'ai vérifié quelque chose sur mon cellulaire, l'application a décidé d'arrêter l'activité. Euh, quoi?!?! Je n'ai pas insisté et j'ai commencé mon refroidissement.

C'était pour le mieux, car j'avais les jambes vraiment lourdes à ce moment et j'envisageais de marcher encore, de toute façon... Je ferais plus la prochaine fois, c'est tout! Il faut écouter les signes de notre corps.

C'était une belle sortie... J'étais stimulée par la course de la veille et par la pensée des MV qui s'encouragent si bien. Je pensais à mes courses de Bromont et de Bois-de-Belle-Rivière qui s'en viennent et j'avais hâte.

Je regardais le paysage et je me trouvais chanceuse de pouvoir en profiter. Je buvais de l'eau et j'étais reconnaissante envers mon chum de me soutenir dans ma passion, dans mes défis (c'est lui qui m'a donné la ceinture!). Je pensais à moi-même et à combien je suis fière de moi...

Une belle sortie pour la coureuse, mais aussi et surtout pour la personne. Une sortie parfaite :)

Parc-nature du Bois-de-liesse coureuse souriante forêt
Brûlée mais souriante!

Bénévoler à la Course-Lumière de MEC

Montréal parc Maisonneuve stade olympique
Le parc Maisonneuve se situe
à côté du Stade olympique
Hier soir, j'étais bénévole à la Course-Lumière de MEC Marché Central.

Prenant place dans le parc Maisonneuve, cette course se faisait au bénéfice de l'Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ). Elle se tenait donc le soir et accueillait des coureurs non voyants (ou mal voyants) accompagnés de guides, ainsi que des coureurs voyants qui étaient encouragés à courir sans lampe frontale pour vivre l'expérience de courir sans repères visuels.

Je n'ai pas participé comme coureuse parce qu'à un moment donné, ça fait beaucoup de sous pour les inscriptions, même si les courses MEC sont très abordables. Ce qui m'a incitée à "bénévoler", par contre, c'est que les bénévoles reçoivent une participation gratuite à une future course de MEC... Un excellent moyen d'aider les autres tout en aidant son portefeuille!

T-shirt MEC cocarde de bénévole Course des lumières
Chandail et carte de bénévole
Mon chum et son fils ont aussi fait le bénévolat. Ça, c'était la cerise sur le sundae pour moi. Une grosse cerise! Une soirée en famille dans une ambiance que j'adore, c'est l'idéal :)

Beau-fils a douze ans et est très sportif. Il a déjà participé à une course officielle, donc il connaissait le genre d'événement. On lui a demandé s'il voulait faire du bénévolat et il a accepté sans hésiter. Une fois sur place, il a été génial. Il aidait beaucoup et avait une attitude exemplaire. Il avait demandé à remettre les médailles, et les organisateurs lui ont accordé ce poste.

D'ailleurs, ceux-ci ont tout simplement été super avec lui, en le remerciant beaucoup et en le gâtant pas mal. N'hésitez pas à faire participer vos enfants, c'est une très belle expérience pour eux!

Bénévole course MEC ravitaillement parc Maisonneuve
Coupeuse de fruits!
Avant que ce soit le temps des médailles, on a aidé à monter le site. On était attitrés à une table de ravitaillement qui proposait des bananes et des pommes coupées. Jusqu'à trente minutes avant le début de la course, on n'a pas fait grand-chose de ce côté, question que les fruits ne brunissent pas pendant l'attente. On aidait ici et là, au gré des besoins.

Le soleil s'est couché un peu avant le début de la course. C'était une superbe soirée, et il a continué à faire assez chaud pour que les coureurs soient confortables.

Course des lumières MEC arche de départ d'arrivée parc Maisonneuve
Arche de départ et d'arrivée
Je me suis rendue près de l'arche pour encourager au départ (il n'y avait pas grand-monde, heure tardive oblige!), avant de retourner à la table couper des bananes. J'avais envie de stimuler chaque coureur! La prochaine fois, je crois que je demanderai à être sur le parcours, pour donner un petit push de motivation en chemin.

Il y avait un match de l'Impact au stade, juste à côté, et on a entendu la clameur de la foule à quelques reprises. Ça ajoutait à l'ambiance!

Malheureusement, notre table n'a pas suffi à la demande... Les pauvres coureurs du 15km, ou les plus lents (mais plus vaillants!!!) des 10km et 5km n'ont pas tous eu à manger... On a peut-être mal géré les stocks, mais on a fait ce qu'on a pu, sans expérience et sans savoir qui se pointerait ou non. La plupart des coureurs ont été très contents.

Quand la table a été vidée, chum et moi avons aidé à démonter ce qui pouvait l'être. On attendait que beau-fils finisse de remettre les nombreuses médailles. Il pétait le feu, mais je dormais debout... Je suis une couche-tôt!

Au final, la stimulation d'un préadolescent qui avait terriblement envie de sprinter avec les coureurs, sa valorisation par une expérience qui ne se vit pas tous les jours, l'aide inestimable de mon chum pour remplir les cruches d'eau, sa présence auprès de moi dans une activité que j'adore, la confirmation que j'aime aider aux courses officielles... Positif, positif, positif!

4 septembre 2015

Se rendre au travail à vélo

Hier soir, j'ai été prise par l'envie subite de me rendre au travail en vélo. Je ne pouvais pas utiliser la course à pied, n'ayant pas prévu le coup à l'avance. Le vélo est plus simple à improviser puisque je peux remplir le sac à dos, déjeuner avant de partir, etc.

Cycliste camisole Superman
Super sportive!
Habitant à Montréal, j'ai la chance de pouvoir emprunter les bicyclettes BIXI. En effet, je ne possède pas de vélo... donc pas de casque non plus. Mais hors de question que je mette ma tête en danger sur les pistes cyclables montréalaises!

J'ai emprunté le casque de vélo du fils de mon chum... Il me faisait parfaitement. Bon, tant pis pour le look, go pour la sécurité!

Le matin, j'ai enfilé une camisole de sport et mis un top de rechange dans mon sac à dos. Super sportive en action! (Il faut ce qu'il faut pour se motiver!)

Il y a une station de BIXI entre mon appart et le métro, et une autre juste à côté de mon lieu de travail. Si c'est pas d'adon!

Cycliste casque de vélo bicyclette BIXI
Nouvelle adepte de BIXI
En courant, j'avais suivi la piste cyclable pendant la majorité du trajet. Je savais donc à quoi m'attendre et je savais qu'en partant tôt, je n'aurais pas à côtoyer trop de trafic. Ça me mettait aussi en confiance.

J'ai donc enfourché mon bolide et suis descendue jusqu'au centre-ville. Ouf, que ça change de la course!

Au final j'ai mis 35 minutes à faire le trajet, avec les feux de circulation et tout, donc à peine 12 de moins qu'en courant. Mes jambes étaient contentes de travailler autrement, surtout les quadriceps. Et c'est à peu près mon temps de transport en métro, donc ça vaut la peine.

Un peu de cardio, un peu de muscu, ma bulle, le vent dans ma face... Ça fait du bien avant de se planter devant un ordinateur pendant 7 heures! :)

Je suis donc bien contente de mon expérience. Je risque de récidiver les beaux matins d'automne. Ça va aussi m'aider pour la course, puisque ça travaille les muscles mais autrement, ce qui est très recommandé.

Cycliste échevelée centre-ville de Montréal
Échevelée et satisfaite!

3 septembre 2015

Inspirer une autre coureuse

Je viens de voir sur Facebook qu'une de mes collègues s'est rendue au bureau en courant ce matin: 9,09 kilomètres et un bon dénivelé. Elle écrit: "Inspirée par Valérie Auclair ;)"

C'est une des personnes qui m'a inspirée à commencer la course à pied, il y a six mois. Elle la pratique depuis plus longtemps et m'en parlait régulièrement. On s'est rendues chez JOGX ensemble pour tester des souliers, puis pour une conférence de Marly. On peut parler de course à pied, d'applications, de vêtements, de courses officielles... pendant des heures. Et d'autres choses aussi!

On ne travaille plus ensemble, car j'ai changé de job et de quartier général, mais on reste en contact et ça me rend très, très heureuse de pouvoir l'inspirer à mon tour. Comme un retour de balancier...

Cette personne a pour objectif de courir un demi-marathon cette année, pour ses 50 ans. Est-ce que ça a influencé mon propre but? Un peu, oui!

C'est très bon pour le moral de savoir qu'on a une bonne influence sur son entourage... Merci, ma collègue de Vaudreuil, pour ce petit boost!

2 septembre 2015

Deuxième expérience de commute running

Coureuse pouce en l'air
Face de "j'étais bien dans mon lit"
C'était une deuxième expérience de commute running pour moi aujourd'hui.

J'ai apporté mon stock hier, comme la dernière fois: trucs de douche, vêtements propres, lunch...

J'étais motivée, mais quand même... Pas facile de se lever à 6h du matin quand il fait encore sombre! Heureusement, mon chum était là pour m'aider à sortir du lit. Ça m'aide beaucoup d'avoir son soutien.

Moi, chigneuse avec pas d'envie d'aller courir: Pourquoi je fais ça, déjà?
Lui: Parce que t'aimes ça.

Coureuse pouce en l'air
C'est parti!
Et voilà, c'est aussi simple que ça!

Ma première expérience m'a appris que je ne peux pas me contenter de me lever, de m'habiller et de partir. J'ai besoin de me réveiller un peu, de me dérouiller, de prendre ça mollo. Donc je me suis levée plus tôt et j'ai pris ça relaxe.

Une fois dehors, ça a bien été. Il faisait chaud ce matin, un peu humide, alors ce n'était pas trop désagréable. Je portais des shorts et une camisole, c'est dire!

Par contre, j'ai couru avec les jambes lourdes... Je pense que je n'ai pas mangé suffisamment hier soir: je me sentais les batteries à plat. J'ai quand même persévéré, avec des 30 secondes de marche à l'occasion.

Il faut que je prenne note de cela pour la prochaine fois: la veille, me bourrer de pâtes!

Montréal Villeray centre-ville décor
Passer de Villeray au centre-ville,
c'est voir toutes sortes de décors!
Je suis arrivée au bureau heureuse... et détrempée. L'humidité!!!

Au final, même si ça a été un peu difficile de me lever, je suis contente d'avoir fait ma course.

J'ai pris la résolution d'utiliser ce mode de transport une fois par semaine. Ça ne demande pas trop d'organisation et ça fait changement des courses en soirée. Surtout, ça fait du bien de commencer la journée avec quelque chose d'agréable... une fois traversée l'épreuve du lever! ;)

Coureuse visage rouge jeune professionnelle
Passer de la tomate à la dame en bleu
en moins de 30 minutes: check!