25 octobre 2015

Courir dans le Charlevoix

Cette fin de semaine, j'étais dans le Charlevoix avec des amis. L'occasion de se la couler douce et de ne pas courir? NON! L'occasion de courir dans un décor magnifique!

Chemin Charlevoix, automne, couleurs
C'est un départ!

La veille, j'avais fait une randonnée catégorisée "difficile", avec un bon dénivelé. J'avais les jambes fatiguées et ma motivation n'était pas à son maximum, mais je suis quand même sortie. Il faisait étonnamment doux, j'étais très bien, et le paysage était fabuleux.

Côté course, ça n'a pas été une super performance. Loin de là! 80 mètres de dénivelé assez abrupt. Sur une rue asphaltée, je trouve ça plus difficile qu'un 120 mètres en montagne. Dans le coin où j'étais, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend... J'ai donc fait 5,33km en 39 minutes, réchauffement et refroidissement inclus. Pas un record, mais pas un désastre non plus.

Coureuse dans le Charlevoix
Ça monte en titi!

J'ai marché certaines portions et je suis arrêtée quelques fois pour prendre des photos. Je suis due pour reprendre les séances de course sérieusement, mais, avec la fatigue de la randonnée et la difficulté du terrain, j'y suis allée mollo aujourd'hui encore.

Mon but était de sortir, de bouger, surtout pour ne pas tomber dans le piège du "Bof, j'irai demain". Pour ça, c'est réussi!

Coureuse souriante fatiguée
À bout de souffle mais toujours souriante

Paysage du Charlevoix
Paysage de Charlevoix

21 octobre 2015

Courir dans l'air frais du matin

Coureuse souriante pouce en l'air
Première course avec tuque!
Ce matin, j'ai repris mon commute running. Je n'avais pas couru depuis vendredi soir, il était grand temps que je rechausse mes espadrilles!

À ma décharge, je me remets lentement de mon rhume ET je suis allée au yoga lundi soir. Il faut toutefois que je retrouve une certaine discipline, sinon je vais perdre ma belle amélioration des derniers mois.

Donc, ce matin, réveil à 6h et départ à 6h30! Pour affronter le froid: capris, manches longues, bandana plié en tuque et petits gants. J'avais vu une prévision de -6°C et j'étais prête à boucaner de la bouche et à geler des narines. Finalement il faisait 4°C... quand même plus agréable!

C'est la première fois que je cours dans ce genre de température. Au printemps, j'y allais plutôt de jour ou en début de soirée. Comme je débutais avec des intervalles, je ne courais pas beaucoup et je m'habillais un peu n'importe comment, ce qui était correct.

Lever du soleil, commute running, Montréal
Départ dans la noirceur,
arrivée dans la clarté
Maintenant que je franchis de plus grandes distances, je fais attention aux effets des températures ambiante et corporelle, de la sudation, de mon alimentation, etc.

J'ai bien géré mon habillement ce matin. Les petits gants ont constitué le détail qui fait la différence: pas besoin de garder mes doigts au chaud dans mes manches! À mi-parcours, j'étais assez réchauffée pour les enlever.

Avoir couru plus longtemps, j'aurais aussi transformé ma tuque en bandeau, car j'avais chaud au fond de tête. Pour le reste, j'étais très bien.

Côté course, ça a bien été. J'ai fait le même temps que d'habitude, donc la diminution des sorties des dernières semaines ne m'a pas (encore) trop affectée.

Coureuse souriante au centre-ville de Montréal
Coureuse fière!
Par contre, vers la fin, j'ai ressenti une vive douleur au mollet gauche. Le genre de mauvaise douleur... Il faut que je me remette aux exercices de physio pour garder ça sous contrôle.

Je suis vraiment épatée par mes progrès! Je peux franchir près de 7km sur mes pieds en environ 45 minutes, avec le sourire. Impensable il y a 6 mois! Ça fait du bien à mon corps et à ma tête. Je suis arrivée au travail heureuse, détendue, réveillée.

Seul bémol: avec tout ça, je n'ai pas de manteau pour rentrer ce soir!!! Oups! Petite lacune dans mon organisation... Heureusement, je suis en métro et j'ai très peu de marche extérieure à faire. Il fera aussi près de 10°C sans pluie.

Mais je devrai penser à quelque chose pour la prochaine fois! Hi! Hi!

16 octobre 2015

Courir après l'atteinte de ses objectifs moyens

La fin de semaine dernière, j'ai réalisé deux objectifs importants pour moi. J'ai un objectif majeur en vue pour l'automne 2016, et je sais que je participerai à d'autres courses officielles "balises" entretemps, mais je ne sais pas encore lesquelles. Sauf celle du 30 avril, qui semble bien loin... Pour le moment, mes objectifs moyens sont donc du passé.

Feuilles colorées d'automne
Bel automne
Cette semaine, je reposais mes jambes. Je pensais aller courir hier soir, soit jeudi, après deux jours complets de repos, mais il pleuvait et je suis en plein rhume. D'excellentes raisons pour allonger la pause! Non.

La vérité, c'est que je manquais de motivation. Un genre de mini-spleen d'après-course. Après avoir dirigé mes efforts et mon énergie en fonction de ma fin de semaine de performance pendant une bonne période de temps, on dirait que ma balloune s'est dégonflée et avait besoin d'une pause avant de se regonfler pour autre chose.

Bref, ce soir, je me suis changée en revenant du travail pour courir dans la clarté, dans le restant de chaleur du jour, et surtout avant de m'écraser dans le divan pour la soirée. Et ça a fait du bien!

Je ne me suis pas donné de rythme ou de durée, j'ai géré ça au feeling. Un bon réchauffement (surtout avec le vent froid, brr!), puis une course mollo pendant laquelle mon meilleur rythme a été de 5:47 min/km... rythme que j'ai soutenu pendant quelques minutes à peine...

Mais j'ai couru. J'ai affronté le froid, j'ai brisé la paresse, j'ai nargué mon rhume et ça m'a fait du bien!

parc Jarry l'automne, ciel gris
Parc Jarry sous le ciel gris
Je ne voulais pas porter de manches longues. Aucune raison logique, ça ne me tentait juste pas! Je suis donc sortie en T-shirt. Une fois réchauffée, c'était quand même limite... Ça sera manches longues pour les prochains mois!!! On verra comment mon système immunitaire aura pris ça, lui qui finalisait tout juste son combat contre la grippe...

Le parc Jarry avait un petit air d'apocalypse, avec les nuages gris et les arbres qui se dégarnissent, mais il demeurait agréable. Pas grand-monde, étonnamment (not)!

Je mijote toujours mes prochains objectifs. On m'a parlé d'une belle course à Trois-Rivières en mai, qui est pas mal proche du Demi-Marathon des Érables (30 avril) mais qui offre autre chose, humainement. Je regarde aussi les courses en trail, j'essaie d'évaluer ce qui représenterait un défi réaliste pour l'automne.

En attendant, petites courses tranquilles, le commute running devrait reprendre la semaine prochaine, ainsi que les plus longues sorties la fin de semaine. À suivre!

Coureuse souriante dans le parc Jarry
Contente d'avoir eu de la volonté!

12 octobre 2015

Courir 10km à Bois-de-Belle-Rivière

Ouf, une autre course de faite! Une autre belle course!!!

Fanions géants des Courses gourmandes
Les Courses gourmandes
Ce matin avait lieu le Demi-Marathon du Bois de Belle-Rivière, pour lequel je me prépare depuis longtemps. J'étais inscrite au 10km et c'était la première fois que je parcourais cette distance entièrement à la course.

Au départ, je devais être bénévole pour le montage du site la veille et pour le démontage après la course. Je suis fan des Courses gourmandes et je voulais réitérer mon expérience de Rougemont.

Mais, suite à Bromont, j'ai préféré me reposer et ménager mes jambes et mon dos qui n'avaient pas apprécié les exploits autant que mon mental. Aujourd'hui, après la course, les mêmes parties du corps réclamaient encore plus fort leur repos bien mérité. Ce n'est que partie remise pour le bénévolat!

Pour ce qui est de la course, maintenant... 

Je suis arrivée d'avance au Parc du Bois-de-Belle-Rivière, mais pas trop puisque j'avais déjà mon dossard. Le temps de repérer les lieux, visiter les toilettes (mon seul bémol: il y en avait peu et toutes au même endroit et, comme tous les départs sont à peu près en même temps, il y avait une FILE monstre!), retrouver une amie, trouver un certain kiosque pour me procurer un nouveau bandeau... et me réchauffer!!!

Coureuse souriante départ de course officielle pouce en l'air
Coureuse enthousiaste!
J'avais en tête mon expérience mitigée à cet endroit, quelques jours plus tôt. J'espérais ne pas la revivre!

J'ai pris au moins 15 minutes pour me réchauffer en marchant et en trottinant, sans me stresser. Il faisait étonnamment chaud, donc de ce côté je ne m'inquiétais pas trop. Je savais à quoi m'attendre côté surface et parcours, donc je partais avec un bon sentiment de confiance.

Le départ a été retardé quelque peu, car il y avait embouteillage pour se rendre sur le site et on attendait la fin complète du 2km pour partir. L'ambiance était bonne, très joyeuse.

Mon objectif au départ était ambivalent. Si tout allait bien, j'espérais finir en moins d'une heure. Si mes jambes souffraient trop à cause de Bromont, ou autre difficulté, je serais juste contente de le faire de mon mieux, quitte à prendre 1h30!

Ma stratégie était de me respecter (original, hein?) et de faire la première moitié du parcours (donc la première boucle de 5km) plus doucement, afin de me garder de l'énergie pour la fin.

Courses gourmandes, Bois-de-Belle-Rivière, arche de départ
Arche de départ
À la ligne de départ, j'ai repéré le lapin du 10km/1h. C'est un coureur qui ne participe pas à la course, mais qu'on peut suivre pour compléter la distance dans un temps prédéterminé; il maintient le rythme nécessaire tout au long du temps prévu.

J'ai essayé de le suivre, mais j'ai laissé tomber dès le premier kilomètre. Son rythme était un peu trop rapide pour moi. À ce moment, je me suis dit que 1h10 serait un temps très satisfaisant pour une première fois!

Côté surface, ça a très bien été. Deux petites zones boueuses, facilement évitables... Par contre, je ne me souvenais pas que le dénivelé était aussi important! Pas grand-chose comparé au mont Oak, mais quand même un beau défi! Et la fin du parcours dans le sable... super, ha! Ha!

La première boucle s'est bien passée, j'étais contente de moi. Je l'ai parcourue en environ 30 minutes, donc j'étais confiante par rapport à mon objectif de 1h10 ou moins. Je profitais des descentes, je maintenais le rythme dans les montées, et surtout je gardais le souffle et le sourire!

Bois-de-Belle-Rivière l'automne couleurs arbres feuilles
Vive l'automne!
Par moments c'était plus difficile et j'avais envie de marcher. Je prenais alors quelques secondes pour regarder les couleurs dans les arbres, profiter de ma chance d'être là, à bouger et à profiter de cette journée, et sourire. Ensuite, c'était plus facile, plus agréable en tout cas, de continuer.

J'ai aussi employé des trucs techniques, notamment les respirations profondes, les petits pas dans les montées et les balancements de bras pour maintenir la cadence! ;)

À environ 3km de la fin, j'ai retrouvé le lapin! Je l'ai suivi un bon moment, avant d'accélérer pour les 2 derniers kilomètres... et encore pour le dernier...

Finalement, en entendant ma coach vocale dire que ça faisait 59 minutes et 9,8km que j'étais partie, j'ai sprinté!!! J'avais démarré l'application environ une minute avant le départ, donc atteindre mon objectif initial d'une heure était tout à fait à ma portée!

Résultat final: 59:39, une belle mini médaille, un gros sourire, 93e sur 464 coureurs et 6e dans ma catégorie (Femme, 20-29 ans). Mais, surtout, le bonheur et la fierté de mon accomplissement réalisé dans le respect de mes capacités!!!

Coureuse souriante médaillée Bois-de-Belle-Rivière Courses gourmandes
Coureuse fière!
Les Courses gourmandes offrent un dîner aux participants et je me suis régalée. L'organisation s'associe toujours à des producteurs locaux, donc cette fois on avait droit à un excellent jus de pomme, une compote de pommes, du jambon, du beurre d'érable, de la soupe citrouille et courge... On est gâtés! En fait on le paie dans l'inscription, mais la qualité est bien présente!

Maintenant, c'est repos... Je vois une massothérapeute demain soir, ce ne sera pas du luxe! Je devrais retourner courir jeudi ou vendredi, une petite run pour le plaisir. Je n'ai pas de course officielle à l'horaire avant le 30 avril (10km au Demi-Marathon des Érables à Saint-Grégoire). Je vais méditer sur mon objectif final, retourner au yoga, examiner ce que je favorise entre le Club de trail de Montréal ou la Tribu...

Bref, la saison des courses officielles est terminée pour moi. J'ai quatre belles médailles pour me rappeler, jusqu'au printemps, ce dont je suis capable. Et plein de sourires dans la tête de les avoir méritées dans le bonheur!

11 octobre 2015

Courir le Bromont Ultra 2015

Coureuse excitée!
Ça y est, c'est fait! La course à laquelle j'avais tant hâte et qui m'a empêchée de dormir profondément la nuit précédente... est derrière moi!

Je suis arrivée sur le site du Bromont Ultra en début d'après-midi afin de récupérer mon dossard. Le départ du 6km était à 15h, donc j'ai pu flâner sur le site, encourager d'autres coureurs déjà en action, visiter les kiosques, manger...

Le site était assez petit (par rapport à mes attentes, on s'entend), mais bien aménagé. Plein de toilettes disponibles et placées à différents endroits, une tente chauffée, quelques estrades pour assister aux départs et arrivées, etc.

Il faisait super beau et le soleil était chaud. J'avais quand même choisi de porter des combines longues et un chandail à manches longues en laine de mérinos, car j'anticipais la fraîcheur sous le couvert des arbres en montagne. J'ai bien fait!

Avec les couleurs d'automne et la bonne humeur ambiante, c'était vraiment une superbe journée pour ma première course officielle en trail.
Il faisait beau!

 
Départ, arrivée et relais

Les coureurs des 160km (solos et en équipe) sont partis samedi matin. Ceux des 80km, 55km et 25km commençaient leur parcours dimanche matin. Il n'y avait donc pas grand-monde sur le site à mon arrivée: quelques supporteurs des coureurs à relais, et les participants des 12km, 6km et 2km. Comme ce sont de nouvelles distances (le 6km en était à sa 2e édition seulement), il y avait environ une centaine de coureurs par distance. Ce n'était pas la cohue, ce que je trouve plus agréable que les départs à 500 personnes.

Le 12km est parti à 14h. Vers 14h30, j'ai commencé à marcher pour me réchauffer. Hors de question de répéter mon erreur de Rougemont et de me taper une crise de foie en pleine course!

Comme toutes les autres distances, on a eu un mini briefing avec l'organisation avant le départ: consignes sur les balises du parcours, rappel de courtoisie envers les bénévoles et les propriétaires de terrains privés sur lesquels des portions de sentiers passent, etc.

Coureuse confiante
L'organisation du Bromont Ultra se soucie d'offrir une belle expérience à tous, pas seulement aux coureurs, et je trouvais ça bien que ce soit dit aussi explicitement. Pas que ce ne soit pas le cas avec d'autres organisations, au contraire, mais j'apprécie toujours les bonnes intentions qui se concrétisent :)

Je suis partie en confiance et avec le sourire. J'ai évité de me précipiter dès le départ, même si on commençait sur une belle surface de poussière de roche, avec un faux plat ascendant. Ça m'a profité plus tard, car j'ai eu de l'énergie dans les jambes jusqu'à la toute fin!

Surtout, j'ai réussi à franchir la première (et plus grosse) montée sans briser mon rythme. En fait, j'ai été assez constante tout le long, en fonction des dénivelés et des surfaces, si je me fie à mon application.

J'ai fini par ralentir pendant les dernières montées (surtout LA dernière, dans les herbes hautes, ooouuuuffff...), et j'étais prudente dans les descentes sur roches (glissant!), mais je me suis trouvée plus téméraire que je ne l'aurais cru. Est-ce qu'il y avait de l'orgueil là-dedans? Évidemment... mais de l'orgueil bien placé!

À environ mi-parcours, j'ai pris un peu de pâte de fruits, car je me sentais les jambes faibles. Les dernières mauvaises nuits se faisaient sentir... et probablement aussi un manque d'entraînement en termes de dénivelé. C'est peut-être psychologique, mais d'avoir cette béquille alimentaire m'a fait du bien!

Le sentier serpentait le mont Oak. Je gardais les yeux rivés au sol pour éviter les roches et racines, tout en jetant un coup d'oeil vers l'avant de temps en temps pour anticiper les prochains obstacles. Ça tournait beaucoup, et montait et descendait constamment... Aucun repère par rapport à la montagne ou au point de départ! Je voyais d'autres coureurs autour, mais je n'avais plus aucune idée de s'ils étaient devant ou derrière moi. À un certain moment, je me suis demandé si je suivais le bon tracé ou si je tournais en rond... Heureusement, ça a fini par déboucher!

Dans les derniers kilomètres, je commençais à fatiguer et j'ai marché un peu plus que je ne l'aurais voulu. Surtout dans les fameuses herbes hautes: une belle et douce montée dans un champ en sortant du bois, au gros soleil, juste après une montée courte mais plus abrupte en terre... Pouah! En voyant que tous les autres devant moi marchaient, j'ai décidé de prendre ça cool pour finir en beauté.

La fin du parcours était assez plate (dans le sens du relief), de retour sur la poussière de roche. On voit l'arrivée de loin. J'ai eu envie de clancher la fin du parcours, mais, en me souvenant de mon sprint j'ai-envie-de-vomir-tellement-j'ai-surestimé-mes-forces à Rougemont, je me suis contenté d'accélérer un peu le rythme...

Pour réellement sprinter à la toute fin, quand j'ai été sûre que mes jambes (ou le reste de mon corps!) ne me lâcheraient pas. Excellente gestion de mon énergie!

Coureuse accomplie!
Résultat: 42:15 pour un 6km avec 143 mètres de dénivelé. Je suis la 24e arrivée (sur 99 participants) et la 8e femme (sur 60).

Mais, surtout, j'ai atteint mon objectif! J'ai fait une belle course, avec le sourire, au meilleur de mes capacités et surtout dans leur respect. Et Chum se trouvait à l'arrivée avec son fils, pour m'accueillir et me soutenir (parce que bon, quand même, les jambes tremblaient à la fin!). Que demander de plus?

Somme toute, j'ai vécu une très belle expérience à Bromont. Pour l'ensemble de la course, mais aussi dans mon cheminement de coureuse. J'ai réussi à appliquer mes leçons apprises des autres courses, officielles ou personnelles, ce dont je suis contente.

Je sais désormais que je préfère courir en montagne que sur route. OK, je le savais déjà, mais c'est tellement plus relaxe en trail! Oui, on veut faire un bon temps, mais c'est tellement relatif, surtout en fonction de la surface et de la météo, que je me sens moins de pression (même s'il n'y a que moi qui me mets de la pression, je sais!).

Je m'imagine beaucoup plus facilement courir pendant quelques heures dans la forêt que dans des rues, où on répète le même mouvement inlassablement, au risque de se blesser les articulations ou les tendons... Il y a aussi des risques de blessures en trail, évidemment, mais d'un autre genre...

Je réfléchis donc de plus en plus à mon objectif 2016, comme je l'ai déjà mentionné auparavant. Le changement demeure à préciser, mais ça sent la distance en trail plutôt qu'en route... Ce n'est pas la même préparation, mais j'ai encore le temps d'y penser!

De beaux souvenirs d'une belle course!

6 octobre 2015

Courir avant LES courses

Ce matin, dernière course avant LES courses: 6km en trail à Bromont samedi et 10km à Bois-de-Belle-Rivière lundi.

Coureuse matinale motivée
6:15, coureuse motivée!
Il est fortement recommandé aux coureurs de ne pas s'entraîner juste avant une épreuve, afin de reposer les muscles et aussi de stimuler l'envie de courir. Pour les marathoniens, on compte ça en semaines. Dans mon cas, surtout que je ne vise pas la première place à tout prix, quelques journées suffiront!

Je me suis donc levée avant 6h du matin. Ma dernière "longue" sortie remontait à longtemps déjà (bon, le temps, c'est relatif...) et j'avais hâte de courir. Ça m'a empêchée de bien dormir! Pas facile!!!

J'anticipais la froidure, surtout avant le lever du soleil. Hier matin, en vélo, j'ai eu froid aux mains et au nez, et il était passé 7h30 à mon départ. Samedi matin, entre 9h et 10h, on gelait. J'ai donc sorti des combines minces et la veste.

Mais non, il faisait chaud!!! Oups! La magie de l'automne, hum hum... C'était limite confortable, j'aurais volontiers troqué la veste pour un T-shirt, mais bon. Je ne parcourais pas une immense distance non plus (moins de 7km, réchauffement et refroidissement inclus).

Lever du soleil ciel montréalais
Partir dans le noir, arriver à la clarté
Étrangement, j'ai apprécié de partir dans le noir. J'étais bien éveillée et j'avais l'impression d'avoir plus de temps dans ma journée. Comme si ces minutes ne comptaient pas...
Coureuse satisfaite pouce en l'air
7:00, coureuse satisfaite!

J'ai assisté au lever du soleil: pas de couleurs flamboyantes, c'était une aurore assez timide. Ça faisait quand même du bien de voir la lumière s'installer.

J'ai maintenu un bon rythme ce matin. Pas de douleur au foie ni aux chevilles, pas de fatigue mal placée, pas de ralentissements à cause de la circulation... Du sourire tout le long!

Ce que je garde en tête pour samedi et lundi prochains: NE PAS BOTCHER LE RÉCHAUFFEMENT AVANT-COURSE!!! Il vaut la peine!!!

Maintenant, je range mes souliers de course jusqu'à samedi. Il devrait faire beau, ce qui est idéal. Même s'il pleut, je suis prête, je suis motivée, j'ai hâte!!!

4 octobre 2015

Sortie écourtée

Aujourd'hui, j'aurais normalement fait une longue sortie en prévision de la fin de semaine prochaine (6km à Bromont et 10km à Bois-de-Belle-Rivière), mais deux raisons m'ont fait changer d'idée.

D'abord, le fils de Chum a décidé de se mettre à la course à pied. Il a 12 ans et il est super en forme, mais on y va quand même avec la base: des intervalles. On a donc fait 7 fois 2 minutes de course et 1 minute de marche. Soit une sortie d'environ 40 minutes avec réchauffement et refroidissement. On a fait 4km, ce qui est pas mal!

J'avais prévu le ramener à la maison et continuer seule, question de me préparer pour mes courses officielles. Mais il faisait froid!!!

OK, ce n'est pas une bonne excuse... Je l'avoue: j'étais mal habillée! On est sortis assez tôt, vers 9h, et l'air était gelé! C'était limite pour les intervalles et je sentais que, si je restais dehors plus longtemps, ce serait néfaste pour ma santé. Je n'avais pas de manches longues et rien dans le cou. Mauvaise organisation!

Un peu difficile de s'ajuster à cette saison! Que j'adore, mais dont la température varie constamment. Je suis très contente d'avoir adopté le bandeau sur la tête... Ça protège les oreilles!

Un entraînement mollo aujourd'hui, mais qui a fait du bien . Beau-fils court vite, ça m'a quand même sortie de ma zone de confort! Je devrais faire une autre sortie en début de semaine, peut-être pour aller travailler, puis ce sera repos en vue de samedi!!! On y est presque!!!