24 décembre 2015

Petite course avortée

Oups! Avec le temps des Fêtes, je continue à bouger, mais mon écriture est moins assidue!

Hier, j'avais une petite sortie au programme, mais ça ne me tentait pas du tout. Je suis fatiguée, crevée, brûlée. Je cours partout, j'ai mille choses en tête, j'ai constamment l'impression d'oublier quelque chose et je ne performe pas bien sous le stress. Au contraire: je m'effondre.

Coureuse souriante, camisole Superman
SuperVal à l'oeuvre
Et hier, je frôlais l'effondrement de très près. J'avais intensément envie de lancer mon tableau de résolutions, et toutes les contraintes qu'il impose (que je me suis moi-même imposées, en fait), au bout de mes bras.

À la place, je suis sortie courir, tel qu'indiqué.

Pour m'aider, j'ai commencé par lancer un appel à toutes sur la page Facebook des Mères-Veilleuses. Une sortie de groupe, même virtuelle, ça aide! Toutefois, j'étais prête à y aller même si personne ne me répondait. C'était juste question d'avoir un coup de pouce supplémentaire.

Ensuite, je me suis changée. J'ai enfilé ma camisole de motivation par excellence, des leggings longs, une veste et ma casquette (je croyais qu'il pleuvait). Non, pas de gants, pas de bandeau, pas de multicouche! Un 23 décembre montréalais pluvieux, c'est ce que ça donne!

Et je suis sortie. Ça ne me tentait pas vraiment plus qu'une heure plus tôt, mais au moins j'y étais.

Coureuse grimace pouce en l'air
Prête à sortir
La veille, au yoga, je n'ai pas réussi à tenir une posture à cause d'une douleur aigüe au genou gauche. Je n'ai aucune idée de la raison de cette douleur, car c'est la seule position qui la provoquait. Je soupçonne un problème dans ma technique de course, mais il faudrait que je consulte un spécialiste pour en être sûre.

Pendant la course, c'était au tour du genou droit de faire mal. Trop pour que je coure dessus. J'ai donc avorté ma sortie après deux tentatives de jogging/course mollo. Hors de question que je me scrappe le genou en insistant!

Ce qui a donné une sortie de moins de 2km en environ 20 minutes. Ark! Ark ark ark! Extrêmement frustrant.

J'avais hâte de revenir avec le sourire, défoulée et pleine d'endorphines... J'en avais besoin!!! Je me sentais lourde et empotée, mais je serais passée outre; je sais que ces impressions disparaissent avec les kilomètres.

Mais, dans la vie, il y a des imprévus et il faut savoir les accepter. Je me dis qu'au moins je suis sortie, j'ai essayé, et j'ai pris l'air. J'ai choisi la sécurité de mon articulation et je ne le regrette pas.

Par contre, je m'interroge sur ces petits bobos surprises (orteils, genoux...) depuis quelque temps. Je suis fatiguée, ça, je le sais. Et je m'entête à maintenir mes activités malgré tout. Être consciente des messages de son corps, c'est bien, mais ce n'est pas nécessairement y répondre... Est-ce que le mien tente de m'obliger à prendre une pause?

Question d'agir intelligemment (et de ne pas me blesser sérieusement), aujourd'hui et demain, je me mets à off. J'ai des abdominaux et du yoga au programme: rien qui me donne envie de pleurer, donc je vais les faire. Après, pour la course dans deux jours, je verrai comment vont les articulations.

Je mets surtout l'écriture du roman de côté. C'est ce qui me stresse le plus, et j'écrirai sûrement mieux après cette pause, avec un cerveau reposé. Au menu: pyjama, lecture, film en famille, souper en amoureux... Deux journées de vraies vacances!

Joyeuses Fêtes!

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