14 janvier 2016

Du repos à double tranchant

Cette semaine, je ressens encore les effets de mon temps des Fêtes trop booké. Je dormirais tout le temps! Lundi j'ai couru un peu, juste pour dire, même pas tout à fait 30 minutes, pour me garder en appétit pour mardi soir avec le CTM.

Sauf que, mardi, j'étais complètement crevée et que le sol était gelé. Je ne me sentais pas du tout d'attaque pour tester une première course sur glace, encore moins en relief, encore moins à suivre un groupe... J'anticipais une blessure au genou suite à un faux mouvement! Je suis donc restée tranquille: un peu de yoga en douceur à la maison.

Hier, mercredi, ce fut aussi repos, physique et mental. Un film (Wild: voyez ça!!!), de la jasette avec le chum... Rien de demandant!

J'avoue que j'avais un peu peur de tout ce repos... Bouger me demande encore beaucoup de discipline et c'est plus facile quand je n'arrête pas. Trouver la limite entre "mon corps a besoin d'un break" et "je suis rendue paresseuse" est parfois difficile! Surtout que bouger aide à détendre l'esprit, donc à se reposer d'une façon qu'on néglige souvent (du moins, c'est mon cas!). On a besoin d'un gros coup de pied au derrière pour partir, mais ensuite on ne le regrette pas!


Coureuse pouce en l'air, multicouches
Ninja matinale
Sauf qu'il faut quand même faire attention à la vraie fatigue physique, celle qui augmente le risque de blessure et qui exige du repos pour disparaître. Je navigue dans ces eaux-là depuis quelque temps, je crois, alors je fais attention... Je fais surtout attention que ça ne devienne pas une excuse pour rester assise tout le temps!

De toute façon, ce matin, c'était ma course hebdomadaire jusqu'au travail!!! Ooooh que je l'attendais, après toutes ces journées sans me défouler!!!

Comme il fait froid ces jours-ci (environ -15°C à mon départ), j'ai enfilé un paquet d'épaisseurs. J'ai été chanceuse car aujourd'hui il ne vente pratiquement pas et j'étais très bien dehors.

Par contre je n'étais pas sûre de l'état des trottoirs et des rues: il a neigé mais ça a glacé, mais en ville c'est tout dégagé... J'ai hésité jusqu'à la dernière minute à propos des chaussures à porter, pour finalement opter pour mes New Balance sans crampons: au pire j'irais tout doucement, et au pire du pire je prendrais le métro.

Montréal l'hiver avant le lever du soleil
Montréal avant le lever du soleil
Finalement ça a bien été. Je ne crois pas que j'aurais abîmé mes Mizuno comme je le craignais, car il y avait en masse de neige tapée dans les rues. Par contre je constate que les semelles de route peuvent en prendre plus que je le pensais, ce qui est bon à savoir.

Les rues sont tellement tranquilles l'hiver! À la même heure en été, il y avait plus de circulation. Là, c'est comme si je sortais "hors du temps", dans une bulle où je suis tranquille et sereine. Pas pour rien que j'attendais cette course avec impatience!

Coureuse devant le mont Royal, l'hiver, la nuit
Petit coucou à la croix au lion!
Je ne sais pas si c'est mon endurance qui augmente ou le manque de course de la dernière semaine, mais au 5e kilomètre je n'avais pas du tout envie que ça se termine! Je venais de trouver un rythme confortable et j'en aurais profité beaucoup plus!

Comme j'ai réussi à partir assez tôt, je me suis permis un détour pour ne pas rester sur ma faim. Je suis allée saluer le mont Royal de plus près... et sans doute que, dans deux ou trois semaines, j'irai même y faire un tour. Ce matin, un mini 500m de plus m'a suffit.

Tsé, quand une course de 7km ne te suffit plus!!!

Une course matinale qui a fait le plus grand bien!!! Je suis arrivée au bureau réveillée, alerte, et surtout heureuse! Vive le commute running!

Coureuse souriante, centre-ville de Montréal l'hiver
Coureuse heureuse!

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