31 mars 2016

S'inspirer d'autres coureurs - Joan Roch

Note: ce billet était en mode "brouillon" avant que Joan n'annonce la publication de son livre, Ultra-ordinaire - Journal d'un coureur (éditions de l'Homme). Je suis une groupie qui a mis du temps à rédiger! :)

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J'ai découvert Joan Roch pendant mes recherches sur le commute running, quand je cherchais des trucs pour intégrer cette pratique à mon propre quotidien. C'était inévitable que je tombe sur son blogue, lui qui utilise la course comme moyen de transport entre le travail et la maison tous les jours: 21km toute l'année, beau temps mauvais temps!

Joan court des ultra marathons de façon compétitive, et le gros de son entraînement réside dans son mode de transport. Malgré ses exploits (c'est capotant, ce qu'il court maintenant dans une année!), l'homme ne prend pas de dimensions mythiques. Il demeure humain: oui, il court 21km par jour, mais c'est d'abord parce que ça facilite sa conciliation travail-famille-course. Pas de tête enflée, pas d'idée démesurée: du pratico-pratique qui joint l'utile à l'agréable, comme je l'aime!

Il prend aussi de magnifiques photos pendant ses trajets, qui font l'objet de son livre au moins autant que ses récits.

Je suis loin d'être prête à courir torse nu (je ne le serai jamais!) ni tous les jours (je suis trop sujette aux blessures), mais il m'a influencée sur l'alimentation. Pas besoin de me bourrer avant de courir, au contraire! C'est après avoir lu son témoignage que je me suis lancée dans ma première course à jeun. En fait, sa philosophie consiste à être à l'écoute de son corps et de tester les limites pour les repousser. Sans être aussi drastique que lui, j'aime bien!

Plus récemment, j'ai lu cet article dans lequel Joan parle des programmes d'entraînement, notamment de leur absence dans son cas.


"Très rapidement, au début de cet exercice, j’ai compris que je devais oublier tout programme structuré, et tout simplement adapter ma vitesse à mon humeur. Ce matin, je vais vite sans me forcer? Parfait, je fonce! Le soir, si les jambes sont lourdes, eh bien, ça me prendra 10 minutes de plus pour rentrer chez moi! C’est moins dramatique qu’une panne de métro, disons…"
- Joan Roch


Ça ressemble drôlement au "pace du bonheur" des Mères-veilleuses, non? J'adore!

Quand j'ai participé au Bromont Ultra en octobre, j'ai croisé Joan... Je n'ai pas osé l'aborder, mais je me suis rattrapée plus tard et virtuellement, grâce à Twitter!

Échange sur Twitter, Valérie Auclair, Joan Roch
Référer un article =
communiquer avec une idole

Vive les réseaux sociaux! Mais, plus encore, vive le Club de trail Montréal! Joan était invité à nous parler de motivation lors de la soirée de lancement de saison, hier soir.

On pouvait aussi faire dédicacer notre exemplaire de son livre, ce que je n'ai pas manqué de faire. J'ai bravé ma timidité pour lui témoigner mon admiration, moi qui entame à peine ma 2e année de course, qui guéris encore d'une blessure de débutante et qui vise un humble (pouhahahaha) 28k à Harricana en septembre.

Valérie Auclair, Joan Roch
Groupie comblée!
De sa part, aucune condescendance, que de la gentillesse et des encouragements :)

Loin de moi l'idée d'atteindre le niveau de Joan.

D'abord, mon corps ne le supporterait pas et je passerais ma vie avec la physio (elle est bien gentille, mais je préfère la voir le moins possible!).

Ensuite, je n'en ai pas envie, tout simplement. Des ultras de plus de 100km... Ouf! Ça ne me parle pas! Je me contenterai de mon 28km cette année, et possiblement d'un 50-60km en 2017, et ce sera suffisant pour épater mes proches et booster ma fierté pour plusieurs années.

Néanmoins, je suis contente de le compter parmi mes inspirations. Son approche terre-à-terre envers la course rend certains aspects plus accessibles. En plus, il prend régulièrement de formidables photos, qui donnent envie de sortir et de découvrir le monde d'un œil nouveau. Inspirant de plusieurs façons!!!


Son site web: http://joanroch.com/
Sa page Facebook: https://www.facebook.com/aalkab.oolak
Son compte Twitter: https://twitter.com/j0anr0ch
Son compte Instagram: http://instagram.com/j0anr0ch
Son compte Vimeo : http://vimeo.com/j0anr0ch

29 mars 2016

Se rouler la bandelette

Aujourd'hui, je me suis roulée la bandelette... Ça semble coquin, mais ça l'est pas! Vous avez l'esprit tordu, dis donc! :P

Rouleau thérapeuthique, exercice de physiothérapie, syndrome de la bandelette
PAS une partie de plaisir!
Au contraire, c'est une activité assez douloureuse, merci! À ma connaissance, tous les coureurs qui doivent utiliser un rouleau de massage ont témoigné du déplaisir, de la douleur et de la haine envers le-dit objet. Pour ma part, j'ai tenu 2 mois avant de m'en procurer un, en espérant pouvoir l'éviter.

Il faut que je me rende à l'évidence: les exercices de renforcement des muscles fessiers aident beaucoup, mais ne suffisent pas! La tension déjà existante dans ma bandelette ne disparaît tout simplement pas. Le rouleau va régler ça, en plus de détendre d'autres muscles qui seraient sujets aux blessures (notamment les tendons d'Achille, dans mon cas).

Après tout, si je veux réussir mon Objectif, il faut que je m'active! Une douleur qui se pointe après 4-5km, ça n'augure pas bien pour une course de 28km dans le bois! Alors, au rouleau!

Si, depuis des semaines, vous ne savez pas de quoi je parle quand je me plains de ma douleur au genou, lisez ces informations de la Clinique du coureur :)

Coureuse souriante, Montréal
Partie de plaisir!
J'espérais me joindre au Club de trail Montréal ce soir, mais il semble que le terrain soit encore glacé sur le mont Royal. De la slush, ça m'irait, mais pas de la glace! À la place, je suis sortie au parc Jarry et au soleil d'après-midi.

Aujourd'hui, pas de pause photo, pas de niaisage: 5,35k en 33:25, avec petits réchauffement et refroidissement. Très contente!

Surtout que je suis sortie après le roulage et que mon genou n'a rien signalé. Je n'ai pas osé pousser plus longtemps (je n'avais pas d'eau et j'avais soif! (<-- j'ai plein d'excuses)), mais, ne pas avoir mal, ça remonte joyeusement le moral d'une coureuse!

J'ai même couru sur le gazon par bouts. Le parc a encore des zones marécageuses, mais il s'assèche de plus en plus. Bientôt, les parcs boisés seront secs aussi, et les montagnes... Hiiii! C'est le printemps!!!

28 mars 2016

Ne plus négliger la musculation

Hier, je suis sortie courir. Quelle joie! Il faisait un peu frais, -2°C, mais beau. Il a fait beaucoup plus chaud dans la journée, mais je préfère y aller tôt le matin (c'est relatif: ça s'est passé entre 9h et 10h) et qu'il y ait moins de circulation. De toute façon, j'avais un engagement pour le dîner, donc sortie matinale était-ce.

Coureuse souriante, Montréal, soleil
Face rouge de bonheur!
(OK, d'efforts aussi!)
6,5km en 40min, le long de la rivière des Prairies via la piste cyclable et le parc Gouin. Je ne voulais pas m'arrêter à tout bout de champ comme je le fais presque toujours, donc très peu de photos cette fois. Juste un selfie de bonheur au retour!

Par contre, mauvais nouvelle: au cours du 4e kilomètre, ma bandelette a commencé à faire mal. Zut! Une minute de marche pour replacer ça et j'ai pu terminé sans douleur. Quand même, je ne suis pas contente, car ça s'annonce mal pour rejoindre le CTM en avril comme prévu.

J'ai décidé de passer mon 30 minutes d'activité physique d'aujourd'hui en musculation, en intégrant les exercices de physio que, honnêtement, je néglige. J'en fais souvent un seul, le plus "facile", mais ceux qui demandent des efforts, baaaah...

Travailler les abdos, ça, ça va. La planche, des redressements assis droits ou croisés... bring it on! (mais pas en grande quantité svp) Les bras aussi, ça va! Je ne suis pas forte, mais je me tonifie et j'équilibre avec les jambes. Souvent, mes séances de musculation maison se résument à ça: abdos-bras. On n'est pas loin d'autre chose de terrible, mais bon!

Ce matin, je me suis bottée les fesses et j'ai, justement, travaillé les fessiers! Ces fameux muscles qui sauvent les bandelettes et les tendons d'Achille, quand ils travaillent adéquatement! Et qui, chez moi, sont d'une mollesse alarmante. Le retour répété de ma douleur au genou signale clairement que je dois maintenir mes exercices de physio: finie la paresse si je veux atteindre mon Objectif!

Le printemps est arrivé, plus que 5 mois avant l'UTHC, il faut commencer à me préparer sérieusement. Ça inclut de me débarrasser de cette douleur! Go go go!

26 mars 2016

C'est reparti!

Le lendemain de ma randonnée au mont Rigaud, j'ai suivi une séance de yoga pour coureurs sur Mon Yoga Virtuel. Étant donné la petite douleur au genou en fin de parcours, j'ai ménagé ma bandelette et délié mes muscles.

Le jour suivant, rien. J'avais prévu courir et j'aurais pu marcher à la place, mais j'en étais incapable. Pas d'étirement, pas d'abdos, nada. J'étais prise dans un nuage noir et j'avais besoin de ne rien faire. Pendant la journée, tandis que je me demandais encore si je faisais preuve de respect envers moi-même ou de paresse, je me suis rappelée que, dans tout bon programme d'entraînement, il y a des journées de repos, de rien. Si ça avait été de la paresse, la culpabilité m'aurait tenaillée et j'aurais bougé en soirée, ne serait-ce que des étirements et des abdos. Je n'ai pas regretté mon inaction, c'était donc la bonne chose à faire. En fait, c'était tout simplement du repos, mental et physique. 
(Voulez-vous des excuses? Je vous en trouve deux pour le prix d'une!)

Par contre, le lendemain matin, réveil à 8h et course éclair! J'avais un engagement en matinée, donc pas le choix. Après trois jours sans course, je ressentais un petit manque. 4,5km en 30 minutes, malgré le verglas et un mal de ventre mystérieux! Yaaaaay! Vous pouvez voir à mon expression, au départ et au retour, que ça a fait du bien!!

Coureuse heureuse, sourire, hiver, neige, Montréal, montage de photos
Tel que publié sur Instagram
Suivez-moi: @valerieauclair

Aujourd'hui, le beau temps m'a envoyée au parc national d'Oka. Chum et son fils se sont initiés au fatbike et j'ai envisagé de les suivre, mais les conditions glacées et notre différence de niveau (eux = super sportifs, moi = une patate en vélo) m'ont plutôt incitée à marcher: 2,6km de randonnée contemplative sur le sentier Le Rivage Ouest, qui était semi-glacé, semi-fondant.

Lac des Deux Montagnes, parc d'Oka, hiver, glace
Lac des Deux Montagnes

J'ai pris beaucoup de photos, j'ai avalé le ciel clair et le bord de l'eau, j'ai savouré la nature et sa tranquillité. J'étais pratiquement seule et j'ai même observé une pause zen sur un tronc d'arbre renversé!

Lac des Deux Montagnes, parc d'Oka, hiver, glace
C'était pas ce tronc-là

Ce qui est comique, c'est que j'étais habillée pour courir... Chaussures de trail, ceinture d'hydratation et tout... J'aurais pu y aller et j'en ai eu envie, car, sur la section "plage", la neige était bien fondante et molle. Mais j'aurais dérapé en moins d'une seconde dans la section boisée, alors marche paisible ce fut :)

Lac des Deux Montagnes, parc d'Oka, hiver, glace, femme souriante, lunettes de soleil

Malheureusement, j'avais anticipé une température un peu plus chaleureuse et le froid m'a fait rentrer au bout d'une heure. Je n'étais pas suffisamment habillée pour les sections à l'ombre. En fait, même au soleil, c'était limite. J'ai néanmoins grandement apprécié mon bol d'air frais!!!

Sentier parc d'Oka, hiver, glace, neige Lac des Deux Montagnes, parc d'Oka, hiver, glace
Sentier Rivage

Au retour, quelques postures de yoga en douceur. Mes tendons et ligaments des jambes sont raides et j'essaie de les ménager. Trop de temps assise, trop de chocs à la course... J'essaie de trouver l'équilibre!

Demain, ce sera course... Une sortie moyenne... 30 minutes, c'est trop "agace"! Mais je veux me garder du jus (et ménager ma bandelette!) pour mardi soir, une tentative de retour au CTM si la météo est de mon côté (parce que je hais la glace). Peut-être 45 minutes? 7km? Je verrai ce qui me tente au réveil :)

Ce qui est bien, et parfait même, c'est que la motivation est de retour!!! Inutile de lui courir après... On la remplace par discipline et persévérance, et elle revient au bout de quelques jours :)

22 mars 2016

Petites courses et promenade au mont Rigaud

J'ai passé la fin de semaine couchée à soigner un intense mal de gorge qui m'a fait rater mon tant attendu bénévolat à la ChocoCourse des Courses Gourmandes. Je n'étais pas contente! Je n'ai pas bougé du tout pendant deux jours, mais, comme prendre une douche relevait de l'exploit, je ne me blâme pas.

Coureuse, look de ninja, multicouches
I am a ninja
Lorsque je me suis sentie mieux, malgré des sinus encore irrités, j'ai fait une minie sortie de course (3,5km en 25min) jumelée à une bonne séance de musculation.

Le lendemain, j'ai récidivé à la course malgré des jambes lourdes: 4,66km en beaucoup de temps car j'ai reçu un long appel en plein milieu de ma sortie. Ça arrive! ;)

Après la douceur printanière de la semaine dernière, le froid est de retour à Montréal. Mon look de ninja aussi!

Aujourd'hui, j'ai sauté sur l'occasion: j'avais un rendez-vous à l'ouest de Montréal en milieu de journée, alors après je me suis sauvée jusqu'aux sentiers du Mont Rigaud. Il fait beau, gros soleil et 4°C, je m'ennuie de la montagne et j'ai envie de faire autre chose que de la course à pied.

J'ai eu une légère hésitation quant aux conditions des sentiers: avec le redoux et les gels, j'anticipais de la glace, de la neige molle, de la boue... Pas l'idéal! Mais ça ne m'a pas arrêtée. Go go go! Au pire du pire, je peux toujours rebrousser chemin si c'est trop désagréable!

Randonneuse souriante, mont Rigaud, printemps, traces de neige
C'est un départ!

Sentier l'Escapade, mont Rigaud, printemps, traces de neige
Mont Rigaud
J'ai tellement bien fait!!! Le sentier passait effectivement de la glace à la neige granuleuse, mais je m'en suis bien tirée sans crampons. En avançant doucement, ça se faisait bien. Certaines parties étaient même directement sur le sol! Une vraie joie que de sentir la terre, chaud et meuble, sous mes pieds. Vivement le printemps!!!

Pour l'habillement en une telle saison: espadrilles de randonnée et bas de mérinos, des leggings pas vraiment techniques mais confortables, un chandail en mélange de mérinos sous mon manteau de course, un gros foulard et des petits gants! J'avais aussi une tuque et un bandeau dans le sac, au cas où ce serait plus frais sous le couvert des arbres. Ainsi que des bas de rechange, au cas où je marcherais dans l'eau trop souvent

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La dame en rose Glace et aiguilles de sapin

J'ai parcouru le sentier rose de l'Escapade quelques fois, surtout en raquettes. C'est d'ailleurs là que j'ai fait une de mes rares sorties en raquette de l'hiver 2015-2016.

Souvent je rebrousse chemin après 2 ou 3km. Aujourd'hui, comme je ne traînais pas le poids des raquettes et de lourds vêtements d'hiver, j'envisageais d'aller plus loin que d'habitude. J'ai commencé à marcher assez tôt dans la journée et, grâce au changement d'heure dernièrement, je ne m'inquiétais pas de la luminosité. J'avais aussi des collations et de l'eau dans mon sac, alors aucune raison de ne pas aller plus loin!

Sentier l'Escapade, mont Rigaud, printemps, neige, arbres
À Rigaud, le sentier nous sourit!
Au total j'ai parcouru 8,4km en un peu plus de 2h. Le dénivelé n'est pas très élevé, quelque 150m peut-être sur la portion que j'ai faite, mais la glace m'incitait à la prudence, surtout seule et sans bâton ni crampons.

J'étais agréablement surprise de franchir rapidement les premières sections, bien familières maintenant, et d'avoir l'énergie de pousser plus loin pour découvrir un nouveau segment.

Par contre, LE point de vue du sentier se trouve à plus de 8km de mon point de départ et je ne me sentais pas en forme pour une randonnée glacée de 16km. Avoir eu des crampons, peut-être... mais ce n'était pas le cas, alors tant pis!

Tout ça pour dire qu'arrivée à un embranchement, après un peu plus de 4km, le décor était charmant à souhait mais pas très enlevant, alors j'ai amorcé le retour.

J'ai toujours peur de manquer d'énergie, surtout lorsque je dois conduire et que je suis seule, alors je ne pousse jamais dans les sentiers en aller-retour (vive les boucles!!!). Généralement j'estime bien mes réserves. Cette fois, je me disais que j'aurais pu pousser plus... sauf qu'au 7e km, mon genou droit s'est mis à faire mal. La fameuse bandelette qui se plaignait! Heureusement que je suis pas allée plus loin en avant...

J'ai ménagé la bandelette en variant mes foulées et en travaillant les abdos et les fessiers de plus belle pour ne pas m'écraser sur mes genoux. Ça n'a pas empiré, heureusement! Mais ça indique que je ne suis pas prête à rejoindre le CTM, zut de zut!!

Feuilles mortes, eau gelée
Une pellicule de glace au sol
Ces temps-ci, je travaille fort sur ma gestion du stress. C'est la grande cause de ma fatigue, celle que je traîne depuis des mois et qui me paralyse dans mon quotidien. Sans l'activité physique que je fais régulièrement (et même quotidiennement maintenant!), l'anxiété m'aurait dévorée jusqu'à la dépression, comme il y a deux ans. Maintenant, je suis plus apte à prendre du recul et à prévenir les dérapages... mais ça me demande énormément d'efforts.

Je me pose de grandes questions, j'essaie de trouver les bonnes réponses... même en sachant des bonnes réponses, absolues et catégoriques, ça n'existe pas dans ce domaine... Ça aussi, pour moi, c'est difficile, c'est angoissant, c'est énergivore.

Marcher en forêt m'a permis de réfléchir tout en me détachant. Me concentrer sur la solidité de mes pas sur la glace et observer des dindes sauvages qui se sauvent dans le sous-bois (pas de photo, elles étaient trop loin!), ça permet de laisser les idées voleter un moment, cheminer sans contrainte, s'apaiser aussi. Pour moi, impossible d'atteindre ce calme en restant dans mon divan!

J'écris tout ceci parce que, comme Karine Champagne avec ses Mères-Veilleuses, je constate les bienfaits du sport sur ma condition mentale. Je rechute un peu, mais beaucoup moins fort, beaucoup moins rapidement, que si je ne bougeais pas. Et si mon témoignage peut aider quelqu'un, quelque part, à réaliser ce qu'il vit, à amorcer un effort ou à le poursuivre, j'en serais très heureuse.

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Un pas à la fois, vers le haut

17 mars 2016

Chaleur printanière

Hier, j'ai fait 30 minutes de yoga en douceur, car j'étais incapable de me motiver à sortir. Et c'est correct. L'important est que j'ai fait l'activité qui m'apportait le plus de bien-être.

J'ai suivi un vidéo de Mon Yoga Virtuel*, ce qui m'a permis de choisir la durée et le degré de difficulté. Je choisi souvent des séquences restauratrices, mais hier j'ai travaillé en mouvements. Je trouve difficile de suivre la vidéo sur l'écran de l'ordinateur, mais c'est de plus en plus facile à mesure que j'assimile les noms des positions et leurs enchaînements habituels.

Plus tard dans la journée, je suis sortie faire l'épicerie. J'avais la clé d'auto en main... mais la chaleur du soleil m'a incitée à marcher jusqu'à l'épicerie. Un aller-retour de 2km, même très tranquillement, est plus bénéfique que 5 minutes de voiture! Je suis fière d'avoir suivi mon impulsion.

Coureuse à l'intérieur, motivée, multicouches
Je me pensais à l'hiver!
Ce matin, au tour de la course.

C'est drôle parce que, les jours où je ne cours pas, j'anticipe avec plaisir ma prochaine sortie. Alors que les jours où je cours, ça ne me tente pas et il faut que je fasse preuve de discipline pour respecter mon horaire. Surtout depuis que j'ai décidé de bouger 30 minutes tous les jours, sans excuse!

Alors, bon, aujourd'hui, ça ne me tentait pas super gros, mais le soleil était franchement invitant.


Qu'on le sache: il fait chaud aujourd'hui!!! Mes leggings en mérinos étaient vraiment trop chauds! Je suis sortie le matin, sinon je les aurais vivement regrettés (en même temps, pour 30 minutes, je peux m'endurer...). Idem pour les manches longues: ma veste est en tissu très mince, mais un T-shirt aurait bien fait la job vu que je me trouvais toujours au soleil.

Comme je me trouve dans Villeray aujourd'hui, je suis allée courir au parc Jarry. Mais quelle joie de retrouver les chemins en poussière de roche!!! OK, une bonne partie est gorgée d'eau, mais ça s'en vient!

Pour me motiver, je me suis inscrite hier soir au March-ing Forward Challenge de Runkeeper, l'application que j'utilise pour suivre mes activités sportives. En gros, il s'agit simplement de courir ou de marcher 5km pendant le mois de mars. Pas de médaille, pas de cadeau**, juste un incitatif sympathique.

Coureuse à l'effort, parc Jarry, printemps, gazon
Mot-clé: focus! Un beau hasard!
Bref, quand j'ai franchi la porte, je visais évidemment mon 30 minutes de bougeotte. Avec mes nouvelles chaussures aux pieds, environ 4km m'auraient satisfaite.

Sauf que non, parce qu'il faisait beau, que j'ai un minimum d'orgueil et que j'ai pensé au défi après environ 20 minutes, quand j'avais déjà fait plus de 3km. Oups! ;)

J'ai donc complété 5km en presque 33min, réchauffement et refroidissement inclus. Vive le printemps!

Ironiquement, même avec une belle performance pour une sortie sans pression, j'avais hâte de finir. Le genre de sortie où tu as les jambes lourdes, où un point de douleur particulièrement intense te force à marcher 30 secondes à mi-parcours, où tu te demandes ce que tu fais à chaque pas... Pas agréable. Une chance que le parc était beau à voir!

Décidément, il va falloir que je retrouve ma belle motivation d'avant, sinon la saison sera longue!!! En attente, discipline et persévérance se font aller :)

Coureuse, chaleur, début de coup de soleil, Montréal
Début de coup de soleil?! Nah...

*Ce message n'est pas commandité par Mon Yoga Virtuel, ni aucune autre organisation ou compagnie. Personne ne m'a demandé d'écrire ce message, ni ne m'influence dans mes commentaires.
**Ce n'est pas vrai: Runkeeper offre 10% de rabais sur sa boutique virtuelle à ceux qui complètent le défi. Mais bon.

Courir 7km, ça fait du bien!

Avant-hier, j'ai décidé de faire une longue sortie de course. Une vraie, qui prend plus que 30 minutes et pour laquelle je traîne mes bouteilles d'eau (c'est ça mes critères, bon :P ). Avec la chaleur printanière de la semaine, j'ai bien apprécié l'eau, même seulement pour quelques gorgées!

Comme il faisait au-dessus de zéro, j'ai enfilé des leggings en mérinos, un T-shirt et une veste, avec un bandeau dans les cheveux. En passant, mes cheveux sont d'une longueur ridicule en ce moment: impossible de les attacher dans le sens du monde! Je suis donc enchantée de pouvoir profiter des bandeaux!

Je suis partie un peu à reculons, mais décidée à respecter mon engagement envers moi-même. La fonte de neige et de glace à Montréal m'a permis de suivre la piste cyclable le long du boulevard Gouin.

Coureuse, printemps, panneau indicateur du danger de glisser
Non, ça ne glisse plus! Yay!

J'ai choisi de sortir mes vieux New Balance encore une fois. Je ne sais pas si je suis prête pour une longue sortie avec les nouveaux sans risquer une blessure quelconque. Surtout, j'aime cette paire d'amour et elle n'a pas encore franchi ses derniers kilomètres!

Ça a été une belle sortie de boue, car certains secteurs dans des parcs étaient gorgés d'eau, entourés de glace et de boue.

Chaussures de course New Balance, neige, boue, gazon
Un peu de tout sur le chemin

Comme c'était une longue sortie, j'ai comptabilisé mon réchauffement et mon refroidissement à part sur mon application. J'ai couru 7,48km en 47 minutes, en plus d'un kilomètre à la marche en une dizaine de minutes au total. C'est plus lent que ma performance au 10k en février, mais c'est aussi bien meilleur que la plupart de mes sorties ces derniers temps! Considérant les zones de marécage, je suis très contente.

Je suis partie à reculons, mais je suis rentrée avec le sourire. Courir longtemps et au bord de l'eau m'a fait du bien. Surtout, je n'ai ressenti aucune douleur au genou, à la cheville, au tendon d'Achilles, à la cuisse, aux hanches, au dos... RIEN.

Coureuse souriante, printemps, rue de Montréal
Coureuse contente

Ma prochaine longue sortie sera un peu plus longue, entre 8 et 9km, et ainsi de suite jusqu'à retrouver un volume de progression intéressant. Avec le beau temps, c'est d'autant plus motivant!

14 mars 2016

Gravir une petite montagne à Saint-Côme

Samedi et dimanche derniers, j'étais en refuge avec des amis. Je n'avais pas prévu faire d'exercice, en-dehors du sentier pédestre à emprunter pour se rendre du stationnement au refuge. Dans les indications, il y avait "gravir une petite montagne et marcher 2,5km". Je me disais: ce sera peu, mais ce sera mieux que rien.

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Vue de Saint-Côme
Belle naïveté!!!

Disons qu'on a fait le saut en arrivant sur les lieux. Heureusement qu'il faisait très beau, parce qu'on n'était pas prêts, mentalement, à gravir une montagne.

Précisons le contexte: on se rendait dans un refuge sans électricité ni eau courante. On ne restait que 24h, mais on devait apporter de l'eau, de l'alcool (pour les autres), de la nourriture pour 7 adultes qui ont toujours peur d'en manquer, notre stock de couchage, etc. Nous avions deux petits traîneaux et plusieurs sacs à dos.

Comme il faisait au-dessus de zéro, je n'avais apporté ni bottes ni pantalon de neige. Mes espadrilles de randonnée et mes guêtres ont bien fait l'affaire. On a traîné nos raquettes, ne sachant pas de quoi le chemin aurait l'air, mais elles sont demeurées dans mes mains. Des crampons auraient pu être utiles, mais comme la chaleur rendait la neige granuleuse plutôt que glacée, ça a bien été.

Chaussures et guêtres

Pas mal tout le monde est habitué à faire de la randonnée et, à défaut d'indication sur le dénivelé, on anticipait une petite promenade sympathique. Erreur! Une côte assez raide et surtout longue, dans la neige et avec du stock sur le dos et à bout de bras... Ce n'était pas si sympathique que ça! Mettons que les gars ont sué un coup en tirant les traîneaux, surtout à presque 10°C sous le beau soleil d'après-midi.

Monter en soi, je n'ai pas trouvé ça si difficile. Je traînais mon stock, ça allait aussi. Mais après LA grosse côte et quelques petits virages, sans trop savoir à quel moment on allait (enfin) arriver au refuge, j'étais plutôt découragée. J'aurais pris la fin de semaine tranquille chez moi plutôt qu'à errer dans la forêt pour me rendre dans un endroit sans toilette. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses amis! ;)

Comme la vie fait bien les choses, au moment où le découragement cédait la place à l'écoeurement (faut dire aussi que je sentais des ampoules terribles se former sur mes talons), nous sommes arrivés. Bilan: 1h20 pour parcourir 2,5km qui nous ont parus bien plus longs!

Le positif, c'est que j'ai fait beaucoup plus que mes 30 minutes d'exercice quotidien, et qu'on a tous profité de la température printanière. En plus, le refuge était super et on a eu droit à un beau coucher de soleil.


Forêt, coucher de soleil


Forêt, coucher de soleil

Le lendemain, au retour, j'ai démarré mon application pour connaître les paramètres de notre randonnée: 2,8km et 120m de dénivelé positif sur un seul kilomètre. Descendre avec des traîneaux allégés en sachant quand le sentier se terminait a beaucoup aidé au moral! Et on avait encore droit à une superbe température printanière. Le retour a quand même pris 45 minutes.

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La descente était plus facile...

Physiquement, ça n'a pas été difficile, malgré la fatigue omniprésente. Les muscles ont travaillé, mais sans excès. Certains amis ont senti leurs quadriceps travailler, mais les miens sont demeurés discrets. Parce que je ne tirais pas de traîneau en montant, peut-être?

Femme souriante, neige, montagne, plein air
Il faut regarder le côté positif:
j'ai fait le plein de vitamine D!

En tout cas, après cet essai, je conclus que les expériences de refuge ne me tentent pas! Ne pas avoir d'électricité ne me dérange pas, ni utiliser une bécosse (tant qu'il fait au moins zéro degré!), mais traîner tout le stock et peut-être oublier quelque chose... bah.

L'aller et le retour m'ont donc fait bouger samedi et dimanche. Aujourd'hui, lundi, après avoir écrit ce message, je vais faire une demi-heure de musculation maison, avec exercices de physio au travers. Demain, je prévois une longue sortie de course, peut-être 8 ou 9km, selon la réaction de mes genoux.

J'ai décidé de me mettre à l'horaire 30 minutes par jour, sans exception, question de neutraliser cette fatigue envahissante. Mes nuits de sommeil (pourtant bonnes) ne suffisent pas: j'ai fait une sieste d'une heure et demie et je suis encore patate! À défaut de m'énergiser magiquement, mes activités m'aident assurément à garder le moral.

13 mars 2016

Un an de course à pied

En zieutant mes vieilles publications Instagram (suivez-moi: @valerieauclair ! C'est un beau complément à mon blogue!), j'ai réalisé que ça fait maintenant un an que je cours. À ce moment-là, je prenais mon courage à deux mains et je me lançais.

Chaussée d'espadrilles de randonnées, j'ai attaqué ma première séance d'intervalles, notée sur le dos de ma main et suivie en jetant d'incessants coups d'oeil à l'écran de mon cellulaire.

montage photos, chaussures de randonnées, main, rue de banlieue, l'hiver
Le tout début

Pas d'équipement spécialisé avant d'être sûre d'aimer l'activité. Pas d'application téléchargée avant de trouver ça nécessaire. Pas de montre parce que je n'en porte jamais de toute façon.

C'était par une fin de semaine comme celle qu'on vient de vivre: ensoleillée, chaude, printanière. Stimulante. J'en avais assez de prendre des marches de 1h30 à 2h pour me fatiguer. Mon amie inspiratrice rayonnait de sa nouvelle passion pour la course à pied. Pourquoi pas moi aussi?

Elle m'a envoyé son programme d'entraînement, une évolution par intervalles jusqu'à pouvoir courir pendant 30 minutes. Je m'y suis mise avec discipline et plaisir, et la piqûre a eu un bel effet. Depuis, j'ai appris.

J'ai découvert que la pluie ne me dérange pas, même battante, mais que la slush et la glace me démotivent complètement.

J'ai confirmé que la vitesse ne m'offre pas grand attrait, mais que l'endurance m'interpelle. Battre des records ou atteindre un podium au 5km? Trop d'efforts à investir pour moi! Franchir 28km en montagne après 1 an et demi de sport? Là, ça me parle!

J'ai découvert que je préfère la trail à la route. En même temps, parfois, la route fait du bien à la tête.

J'ai commencé à me déplacer à la course. Je réapprivoise le vélo. J'apprends le yoga. La course m'ouvre des horizons.

J'apprends aussi que mes mauvaises habitudes vies d'avant ont un prix. Un prix élevé: blessures, douleurs, recul... Je ne progresse pas comme je voudrais. J'ai manqué pratiquement toute les séances de course du CTM pendant l'hiver. Et il faut que je compose avec. La course me donne de grandes leçons d'humilité.

En revanche, je me découvre des forces. De la fierté. J'ai couru le 6km du Bromont Ultra la tête haute. Je franchis des 10km sur route avec le sourire. J'y trouve des occasions de bénévolat (d'ailleurs, je récidive la semaine prochaine à la ChocoCourse!). Je rencontre des gens super (Marly, les Mères-Veilleuses...). Je travaille aussi la discipline de tenir ce blogue a jour, exercice d'écriture qui fait du bien à la procrastinatrice d'auteure que je suis. Je suis surtout en meilleure santé: meilleure alimentation pour mieux courir, meilleur sommeil, pratiquement aucun rhume à déclarer depuis 52 semaines!

Je n'ai pas mes statistiques de kilométrages et je n'ai pas envie de les chercher. L'utilisation de deux applications, en parallèle pendant un temps, rend le calcul légèrement fastidieux. Néanmoins, que de chemin parcouru depuis un an par l'anti-sportive que j'étais!

Merci, la course <3

11 mars 2016

Encore marcher

Une véritable journée printanière, aujourd'hui! Gros soleil qui réchauffe pour vrai, des trottoirs pratiquement secs (du moins, dans mon coin)...

La coureuse en moi aurait dû en profiter, mais ses batteries étaient à plat. Encore! Non, ce n'est pas une fatigue normale, et non, ce n'est pas facile de m'en débarrasser!

Une sieste de deux heures (!!!) plus tard, le coucher de soleil qui s'amorce et l'ombre croissante du regret de ne pas être sortie m'ont poussée dehors. 30 minutes d'activité physique par jour, ça ne se fait pas couchée sur le divan!

Quand même, tant pis pour la course: pas de motivation ni de concentration pour changer mon accoutrement, décider d'un trajet et composer avec le trafic du soir. J'ai opté pour une marche contemplative, pleine de poses photographiques (une excellente excuse pour avancer lentement).

Femme fatiguée, dépression, parc Jarry l'hiver, neige
Une face de pas-coureuse-certain!

Marcher fait du bien (même minime!) aux jambes, prendre des photos fait beaucoup de bien à la tête et à l'esprit.

Une petite virée de 35 minutes au parc Jarry, qui pourrait s'appeler le lac Jarry ces temps-ci, et je reviens plus sereine, au moins sans regret. Faire le plein de lumière, de jolis contrastes, de couleurs (j'adore les teintes de bleu de l'eau et de la glace!), d'odeurs aussi (la terre détrempée, la neige qui fond, la ville aussi...): au moins, je ne suis pas passée à côté de ça!

Parc Jarry, arbres, neige qui fond
Parc Jarry

lac du Parc Jarry, arbres, coucher de soleil
Parc Jarry, le lac

lac du Parc Jarry, arbres, ciel, l'hiver, neige
Parc Jarry, le lac

L'énergie ne s'est pas pointée en chemin, comme ça arrive parfois. C'est signe que j'ai bien fait de ne pas courir. Que faire alors pour qu'elle revienne? J'ai plus que suffisamment dormi, alors il y a autre chose. L'alimentation? C'est vrai que je ne fais pas bien bien attention depuis quelque temps. Je mange mes fruits, mais le reste, ouf... c'est un peu n'importe quoi! Un peu de discipline s'impose de ce côté.

Surtout que, pour rejoindre dignement le CTM en avril, pour la saison officielle, je dois être capable de courir pendant 1h30. Ce n'est pas le cas en ce moment, même si je ne crois pas avoir pris trop de recul depuis ma blessure en janvier. J'ai au moins maintenu mon niveau. Comme la douleur au genou semble chose du passé (ça me prendrait une vraie longue sortie pour le vérifier...), je peux envisager d'augmenter doucement le volume, en temps ou en kilomètres.

...Bon, j'ai dit exactement la même chose il y a 3 jours. Arrête de radoter, Valérie, et va courir!

OK! ...un autre jour :P

10 mars 2016

Courir un aller-retour

Comme annoncé hier, je reviens d'une conférence de Marly chez MEC. La succursale du Marché Central se trouvant à 3km de chez moi, j'ai décidé de faire d'une pierre deux coups et d'y aller en courant.

Ça me donne mon entraînement du jour et ça laisse la voiture tranquille! En plus, c'est une distance idéale pour me rendre sans avoir le temps de me mettre à puer ET parcourir une distance totale raisonnable pour mon corps en ce moment. Un plan parfait, quoi!

Coureuse souriante, à l'intérieur, casquette
Un look presque estival!
J'ai été chanceuse car il n'a pas plu, contrairement aux prévisions! J'ai quand même mis ma casquette au cas où, une heure plus tard, ça aurait changé. Il fait très doux ce soir, un beau 3°C qui n'a pas changé entre l'aller et le retour. Un legging long et un T-shirt sous une veste à manches longues suffisaient.

Au retour, j'avais aussi le tout nouveau buff de Marly, parfait pour garder une petite chaleur autour de mon cou douillet! J'aurais apprécié des petits gants à ma sortie de la conférence, mais à mi-parcours je n'y pensais déjà plus. Une température idéale pour ne pas avoir à traîner du stock plus chaud pour le retour.

En démarrant tranquillement chaque séance, question de ne pas "fucker" mon foie, j'ai mis 21 minutes à l'aller et 20 au retour. J'aurais cru être plus rapide, mais c'est vrai que j'ai attendu à quelques intersections (belle excuse prudence, toujours!)... De toute façon, peu importe: j'ai couru et je suis contente!

En plus de faire une grimace au trafic de la Métropolitaine... Toujours agréable ;)

Coureuse, grimace, Métropolitaine, trafic, le soir, lumières de ville
Nananère!

Bref, une commute run des plus satisfaisantes!

Coureuse souriante, le soir, Montréal
Un peu fatiguée mais surtout contente!

9 mars 2016

À défaut de courir, marcher

Aujourd'hui était une mauvaise journée.

Réveil difficile, lever très difficile... J'avais quelques activités à l'horaire (comme faire l'épicerie) et j'ai rapidement décidé de tout effacer pour ne conserver que deux objectifs très modestes: prendre ma douche et marcher pendant 30 minutes.

Ridicule? Pas pour moi, pas aujourd'hui. La fille qui court 10km en moins d'une heure avec le gros sourire ne pouvait pas faire plus et l'a accepté.

Je reviens donc d'une marche en douceur, 3,24km en presque 38min. En fait ça m'a pris plus de temps parce que j'ai fait deux petits arrêts (joindre l'utile à l'agréable!). La petite pluie ne m'a pas gênée: un capuchon suffisait très bien à me protéger. Ça sent le printemps à Montréal, la neige fond et l'air est tiède... On verra si ça dure!

Demain j'assisterai à une conférence de Marlène Couture, Comment préparer son premier ultramarathon. Ceci dans le but de préparer mon premier demi-ultra, qui s'en vient tranquillement pas vite...

Je ne sais pas encore comment je vais m'organiser exactement, mais je compte me rendre à la conférence en courant. Il faut que je vérifie si la distance totale d'aller-retour est trop importante pour mes jambes en rémission, mais je pense que ça va aller et que ça serait un beau défi. Avec une longue pause entre les deux, je peux me permettre d'en faire un peu plus, et ça m'éviterait de prendre l'auto pour pas grand-chose.

Je vous en reparle demain! :)

8 mars 2016

Persévérer

Suite à la rédaction de mon dernier billet, je suis allée courir tel que promis.

Ça a été ma meilleure sortie depuis longtemps: 6,26km et 43:27min de soleil! Je suis retournée au parc de la Merci et le sentier était assez tapé pour que j'y coure. Youpi!

Coureuse, hiver, neige, ciel bleu
En pleine action

Longer la rivière, même sur une courte distance, soit quelques centaines de mètres, m'a fait du bien. Le reste a été couru dans les rues.

Parc de la Merci l'hiver, Montréal
Parc de la Merci

Rivière des Prairies l'hiver
Rivière des Prairies

Pendant la fin de semaine je n'ai pas pris le temps de courir. J'avais prévu patiner dimanche, mais la destination aréna (chaude température oblige) m'a découragée. Je voulais profiter du soleil, de sa chaleur printanière... Je suis restée à l'intérieur, j'ai lu, et ça a fait du bien à ma tête. Mais pas à mon corps!

Hier, lundi, je n'arrivais pas à sortir. Tsé, quand mille petites choses se mettent dans ton chemin et prennent une importance démesurée? T'es juste pas due dans ce temps-là! Mais j'avais vraiment besoin de bouger, alors j'ai fait 30 minutes de yoga, suivi de musculation des abdos et des bras. Ce n'est pas beaucoup, mais c'est énormément plus que rien du tout!

En plus, j'ai eu plus de facilité qu'avant à maintenir la posture de l'arbre. Un effet secondaire du renforcement des muscles fessiers? On aime ça!

Coureuse dehors, ville de Montréal l'hiver
Pas sûre... mais dehors quand même!
Et, ce matin, je me sentais moins patate et je suis sortie. La neige fond, surtout avec la pluie d'hier, et les rues de Montréal sont pleines d'eau. Je déteste courir les pieds mouillés et froids. La pluie d'été ne me dérange pas, mais, mélangée à de la neige, pouah!

J'ai donc profité d'une matinée sans précipitation, malgré les jambes lourdes et la motivation à la traîne. Objectif: au moins 30 minutes dehors, peu importe la distance!!! Ça se conclut par 5,02km en 36min, réchauffement et refroidissement inclus, ce qui est correct.


Mon but est de pouvoir retourner au CTM bientôt, en avril idéalement. Je m'en tiens encore à de courtes sorties et la bandelette s'en porte bien. Sans rien précipiter, je veux aussi recommencer à augmenter mon volume tranquillement. Pour suivre le groupe C du CTM, je dois être en mesure de courir pendant 1h30 sans souffrance!

Ma prochaine course n'est que le 30 avril et il s'agit du 10k du Marathon des Érables, organisé par les Courses Gourmandes. C'est une distance qui m'est familière, aucun stress.

J'ai hâte de retourner en trail, après la fonte de slush printanière. Je l'ai déjà dit: je ne suis pas une coureuse d'hiver et je l'assume! Les bas trempés (et surtout froids!), les crampons, les raquettes... très peu pour moi! Ce n'est pas du dédain, juste l'absence d'intérêt de ma part.

Bref, le mot d'ordre pour mars sera de persévérer, par petits pas et petits efforts constants!

4 mars 2016

Rechuter... moins fort

Je n'ai pas écrit depuis 5 jours, mais je suis sortie courir deux fois! Par contre, pas de yoga et très peu de musculation.

Coureuse souriante
Sourire du lundi
Il n'y a pas grand-chose à dire sur les sorties de course. Lundi soir j'ai profité du beau temps pré-blizzard (avoir su... :P ) pour courir 5,44km en rentrant du travail. Avec un temps de presque 40 minutes, c'est un résultat moyen, mais j'étais surtout contente d'avoir pris l'air. Je portais mes nouvelles New Balance et elles ont bien travaillé.

Je suis ensuite sortie mercredi, après la grosse bordée de neige, parce qu'il faisait super beau et que j'avais envie de longer la rivière des Prairies, via le parc de la Merci.

Super idée... sauf que les sentiers de petits parcs urbains ne sont pas déneigés après une tempête! Mes Mizuno de trail ne faisait pas la job: ça aurait pris des raquettes!

Coureuse hivernale
Ninja du mercredi
Alors j'ai plutôt zigzagué dans les rues, sur des trottoirs cahoteux... Rien d'agréable. J'ai quand même poussé pour rester dehors plus que trente minutes, ce qui a donné une sortie de 37 minutes et 3,72km. Vraiment n'importe quoi! Mais bon, j'ai bougé. J'ai aussi fait des abdos en rentrant.


Depuis le temps que je dis que je suis fatiguée... que je m'accroche pour ne pas lâcher... que je me brûle à maintenir mes activités...

Cette semaine mon corps m'envoyait des signaux d'alarme plus forts: absence de concentration et de capacité à prendre des décisions simples (maudits menus de souper, à refaire chaque jour!), plus le goût de m'investir dans rien, même des projets super qui me donnaient des ailes il y a peu de temps, découragement qui grimpe en flèche...

Bref, ça sentait un peu trop le retour de la dépression à mon goût. Alors, même si ça me tentait pas, que je me trouve pas bonne et que je capote de me retrouver encore dans cet état, je suis allée voir le médecin. Ça ne donne rien d'essayer de s'en sortir quand on n'est plus capable de réfléchir à des solutions! Autant prendre une pause tandis que le moral tient encore le coup, ça fait ça de moins à récupérer.

Donc, gros repos au menu depuis 4 jours et pour encore un certain temps. Pas trop de pression pour bouger, mais surtout pas pour progresser. Il faut que j'arrête de remplir chaque minuscule case de mon horaire, quitte à en faire moins.

Je repense à mon calendrier des Fêtes, réglé aux heures: je pouvais bien être brûlée!

Quand même, je suis sûre que si je n'avais pas eu la course, le yoga, la muscu, la raquette, le patin... Bref, si je n'avais pas continué à bouger tout ce temps, j'aurais rechuté encore plus bas, plus fort et plus vite.

Alors maintenant, du laisser-aller (pas faciiiiile), des réflexions sur mon mode de vie et mes façons de réagir (et plein d'autres choses!), du soutien professionnel, du repos pour la tête. Bouger, aussi, certainement. Mais sans me stresser par rapport à mes objectifs: tant pis pour les intervalles, les distances, les temps... Bouger pour le plaisir, un minimum de 30 minutes, ça me suffit comme défi pour le moment!

D'ailleurs, après avoir écrit ceci je vais soit faire une sieste puis aller courir, soit l'inverse. Une autre petite run dans les rues à moitié déneigées, au gros soleil qui fait du bien...