13 mars 2016

Un an de course à pied

En zieutant mes vieilles publications Instagram (suivez-moi: @valerieauclair ! C'est un beau complément à mon blogue!), j'ai réalisé que ça fait maintenant un an que je cours. À ce moment-là, je prenais mon courage à deux mains et je me lançais.

Chaussée d'espadrilles de randonnées, j'ai attaqué ma première séance d'intervalles, notée sur le dos de ma main et suivie en jetant d'incessants coups d'oeil à l'écran de mon cellulaire.

montage photos, chaussures de randonnées, main, rue de banlieue, l'hiver
Le tout début

Pas d'équipement spécialisé avant d'être sûre d'aimer l'activité. Pas d'application téléchargée avant de trouver ça nécessaire. Pas de montre parce que je n'en porte jamais de toute façon.

C'était par une fin de semaine comme celle qu'on vient de vivre: ensoleillée, chaude, printanière. Stimulante. J'en avais assez de prendre des marches de 1h30 à 2h pour me fatiguer. Mon amie inspiratrice rayonnait de sa nouvelle passion pour la course à pied. Pourquoi pas moi aussi?

Elle m'a envoyé son programme d'entraînement, une évolution par intervalles jusqu'à pouvoir courir pendant 30 minutes. Je m'y suis mise avec discipline et plaisir, et la piqûre a eu un bel effet. Depuis, j'ai appris.

J'ai découvert que la pluie ne me dérange pas, même battante, mais que la slush et la glace me démotivent complètement.

J'ai confirmé que la vitesse ne m'offre pas grand attrait, mais que l'endurance m'interpelle. Battre des records ou atteindre un podium au 5km? Trop d'efforts à investir pour moi! Franchir 28km en montagne après 1 an et demi de sport? Là, ça me parle!

J'ai découvert que je préfère la trail à la route. En même temps, parfois, la route fait du bien à la tête.

J'ai commencé à me déplacer à la course. Je réapprivoise le vélo. J'apprends le yoga. La course m'ouvre des horizons.

J'apprends aussi que mes mauvaises habitudes vies d'avant ont un prix. Un prix élevé: blessures, douleurs, recul... Je ne progresse pas comme je voudrais. J'ai manqué pratiquement toute les séances de course du CTM pendant l'hiver. Et il faut que je compose avec. La course me donne de grandes leçons d'humilité.

En revanche, je me découvre des forces. De la fierté. J'ai couru le 6km du Bromont Ultra la tête haute. Je franchis des 10km sur route avec le sourire. J'y trouve des occasions de bénévolat (d'ailleurs, je récidive la semaine prochaine à la ChocoCourse!). Je rencontre des gens super (Marly, les Mères-Veilleuses...). Je travaille aussi la discipline de tenir ce blogue a jour, exercice d'écriture qui fait du bien à la procrastinatrice d'auteure que je suis. Je suis surtout en meilleure santé: meilleure alimentation pour mieux courir, meilleur sommeil, pratiquement aucun rhume à déclarer depuis 52 semaines!

Je n'ai pas mes statistiques de kilométrages et je n'ai pas envie de les chercher. L'utilisation de deux applications, en parallèle pendant un temps, rend le calcul légèrement fastidieux. Néanmoins, que de chemin parcouru depuis un an par l'anti-sportive que j'étais!

Merci, la course <3

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