20 avril 2016

Une semaine au ralenti

Oh là là! C'est très rare que je laisse passer autant de temps sans écrire ici. Il y a diverses raisons pour cela. Notamment, j'étais à Québec pour la fin de semaine, au Salon international du livre de Québec, pour promouvoir la sortie de mon dernier roman. Aussi, j'ai bougé, mais tout en douceur. Il n'y a pas grand-chose à raconter!

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C'est mon blogue: je me fais de la pub si ça me tente! ;)

J'ai fait du yoga et j'ai beaucoup marché. J'aurais dû courir dimanche, mais j'ai été lâche (j'assume!). En revanche, j'ai marché pendant près de 3 heures dans le Vieux-Québec, avec des amis.

Vieux-Québec, horizon
L'horizon du Vieux-Québec,
que j'adore

Je comptais bien rejoindre le Club de Trail Montréal sur le mont Royal hier soir (mardi): la montagne me manque, mes jambes semblent prêtes, il fait beau, la glace a disparu... Les conditions étaient idéales! J'avais donc modéré mes sorties durant la semaine précédente, comme avant une course officielle.

Puis, en matinée, j'ai été prise de malaise et je n'ai pas pu y aller. Après une petite séance de vélo, j'ai fait une baisse de pression assez intense, suivie de symptômes proches de la gastro... Rien pour donner envie de gambader dans le bois, même en soirée! Il est assez rare que ma pression fasse des siennes, aussi je n'ai pas pris cet événement à la légère. Gros repos!

Coureuse en action, printemps
C'est reparti!
Ce matin, j'ai pris ma revanche sur la course. Pas une grosse sortie, car je me sentais encore faiblarde, mais une sortie quand même. 5,65km en 35 minutes: pas mal pour pas-de-jambes, pas-de-souffle et pas-de-joie!

C'était une première sortie en capri et en T-shirt pour moi cette année, ce qui était très agréable. On est en plein dans les belles températures pour courir léger: je n'ai pas hâte à la grosse chaleur et à l'humidité accablante de l'été! Alors il faut en profiter tout de suite.

Un mot sur mon "pas-de-joie" pendant la course, car il est très inhabituel chez moi.

Même si me changer et sortir demandent parfois un effort, la course comme telle est généralement agréable et me ramène le sourire. Ce fut aussi le cas ce matin, mais seulement à la toute fin, une fois mes 30 minutes obligatoires écoulées.

Hier a été une journée difficile, suite à mon malaise et à d'autres choses. J'avais le moral dans le plancher, et même sous terre par moments. En soirée ça allait mieux, et je ne m'attendais pas à me réveiller avec une morosité si intense que sortir du lit représente une épreuve (merci, anxiété, de me rappeler que tu existes! #not). J'étais prise dans un tourbillon de pensées négatives: "Ça va vraiment mal, comment ça, je ne m'en sortirai jamais, je me sens tellement mal, etc."

Enfin, j'ai eu une illumination: ça n'allait pas si mal que ça! Toutefois, en remuant ma morosité, je la nourrissais et je me paralysais. J'ai décidé d'appliquer ma philosophie lors des courses officielles: pensées et renforcement positifs, coûte que coûte!

Coureuse, printemps
Mission accomplie!
Je me suis concentrée sur le positif: je n'avais plus mal au coeur, pas de douleur nulle part.

Je me suis complimentée: je suis forte, je suis capable de m'en remettre.

J'ai rationalisé ce qui se passait: des mauvaises journées, ça arrive et ce n'est pas dramatique.

Ça m'a demandé beaucoup de sortir du lit, et énormément de mettre mes vêtements de course. Je me suis parlé constamment, en insistant sur le positif et en refusant de répéter le négatif. Finalement, au bout de ma sortie, les endorphines m'ont aidées à retrouver le sourire. Et je me sentais, enfin, moi-même et sereine.

Ça m'épate encore de constater à quel point la course à pied m'aide à me sentir mieux. Non seulement par l'amélioration de ma condition physique, mais aussi par ce qu'elle m'apporte comme leçon de vie, comme outils pour gérer mon anxiété et mes émotions.

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