24 juin 2016

Musculation: check!

Je suis juste contente et satisfaite d'avoir fait ma musculation en me levant, ce matin! Au lieu de la remettre à plus tard toute la journée, pour finalement aller me coucher sans avoir forcé le moins du monde...

Abdos, dos, bras, un peu de quadriceps (ouch!) et étirements des jambes et des fessiers (re-ouch! ma sortie de mercredi a de l'effet!)... Bravo, moi!

22 juin 2016

Maintenir le cap

Les huit derniers jours n'ont pas été faciles. La chaleur et l'humidité ont monté en flèche, et mon horaire était chargé!

J'ai fait un aller-retour au travail en vélo qui s'est très bien passé. Suite à ma longue sortie de course, j'avais laissé une journée de repos à mes jambes, et ça a paru dans les côtes. Aussi, je prends plus d'assurance, je connais mon chemin... La prochaine fois, je risque de prolonger le retour jusqu'au bord de l'eau :)

Cycliste, Montréal, casque de vélo, lunettes de soleil
Une cycliste-mouche

Je ne suis pas retournée courir avant dimanche... et ça n'a pas bien été du tout! J'ai fait l'erreur de sortir à 16h, en pleine chaleur du jour. J'avais beau être à Québec, le soleil tapait fort! Je transportais beaucoup d'eau, mais ça n'a pas suffi...

Coureuse, forêt, été, shorts, arbres
Ça va bien dans le bois

En fait, j'ai débuté ma sortie dans un boisé. Je manquais de jambes, mais je trottinais quand même. J'étais extrêmement attentive à mon foie, j'avais l'impression qu'il allait se manifester à tout instant.

Après 3km relativement corrects, je suis sortie du parc. Erreur! Aucune ombre dans les rues, et ce qui devait arriver arriva: crise de foie, marche pénible...

Total d'à peine 4km en 32 minutes. Pas ma meilleure, mais je suis quand même fière d'être sortie alors que ça ne me tentait pas.

Coureuse, grimace, pouce en bas, arbres
Une mauvaise sortie! Ça arrive!

Hier, mardi, j'aurais dû courir avec le CTM, mais je me suis sentie fatiguée toute la journée, avec un mal de ventre léger mais constant en après-midi. La chaleur avait diminué, mais j'appréhendais une sortie avortée comme la semaine précédente... En gros: ça ne me tentait pas! Je me suis donc promis de me reprendre ce soir, en solo. Ce que j'ai fait!

La température est beaucoup plus fraîche aujourd'hui. Il a plu, mais pas assez pour rendre les sentiers boueux, et il ne pleuvait plus lorsque j'ai quitté le travail. J'ai arpenté des sentiers de mont Royal sur 6km sans trop savoir où je m'en allais (sens de l'orientation = inexistant), puis je me suis dirigée vers la maison, toujours à la course. Un total de 15,6km en 2h!

Coureuse souriante, été, mont Royal, trail, sentier, forêt, arbres
C'est parti!

Bon, j'ai fait énormément d'arrêts pour consulter la carte sur mon cellulaire, ne voulant pas m'égarer dans la montagne. Aussi, le retour a été ardu. Les jambes étaient fatiguées dès le départ, et elles n'ont pas trouvé les rues Parc, Querbes et Meilleur des plus stimulantes.

J'ai quand même tenu bon et maintenu un rythme assez stable. Je me répétais qu'il sera précieux que mes jambes puissent courir malgré la fatigue, à l'UTHC, surtout avec ma progression hyper lente (à mon goût).

Coureuse souriante, autoroute 40, Métropolitaine, trafic, Montréal
Ne pas être pognée dans le trafic,
ça n'a pas de prix!

Courir dans les sentiers du mont Royal, même si ce n'était pas en continu étant donné mon ignorance des lieux, était extrêmement agréable. À cause de la pluie, il n'y avait pas grand-monde ni vraiment d'insectes. J'ai pu me laisser aller dans les descentes (weeeee!) et gravir les montées à mon rythme.

Je n'ai pas été trop paresseuse: j'ai monté les escaliers comme on fait avec le club de trail, d'une seule traite. J'ai aussi enchaîné quelques montées-descentes qui ont bien travaillé le cardio.

Coureuse, pouce en l'air, forêt, escalier, mont Royal
Monter les escaliers: check!

Surtout, je n'ai ressenti aucune douleur au foie. Juste pour ça, c'était une excellente sortie! Il faut dire que mon rythme individuel est pas mal plus lent que celui du CTM, même dans le groupe C qui est le moins fort. Ça doit aider!

La prochaine fois, je pourrai m'aventurer plus loin sur le mont Royal, me mettre plus de dénivelé dans les pattes. Ce soir a fait du bien, mais je suis loin d'être prête pour l'UTHC, dans un tout petit peu plus que 2 mois!
Coureuse souriante, parc du mont Royal, été
Coureuse satisfaite!

Et si vous vous dites: "Ah oui, mais ta musculation, elle? Tes abdos?" Ben, je vais répondre... qu'ils sont toujours au programme!

Il n'y a pas de magie: il faudrait que je m'installe et que je fasse mes exercices, tout simplement, mais je suis humaine, fatiguée, un peu paresseuse et championne procrastinatrice. Alors, voilà, les abdos sont toujours au repos. Et c'est de moins en moins pardonnable. À force d'en parler ici, je vais finir par me sentir assez coupable pour les travailler!

14 juin 2016

Rater le CTM à cause du foie

J'ai beaucoup couru ce soir, mais pas dans la joie! Enfin, pas complètement...

À 18h j'ai rejoint le CTM au point de rendez-vous. Il fait beau, chaud avec un doux vent: la séance promet d'être agréable. J'ai géré mes collations d'après-midi comme les fois précédentes, donc aucun souci

Aussi au programme: le retour chez moi à la course. Un peu plus de 8km supplémentaires, sur route, que je me serais permis de faire en alternance marche/course selon mon état. Le tout pour un volume final d'environ 16 à 20km, selon la distance parcourue avec le CTM. Un beau défi!

Or, après 30 minutes: crise de foie, pas le choix d'arrêter. Comme le groupe avance, que je ne connais pas les sentiers et que j'allais perdre les gens de vue en deux minutes, j'ai indiqué aux coureurs de poursuivre sans moi. On se trouvait alors derrière l'Université de Montréal et j'étais bien située pour rentrer tout de suite, à mon rythme.

Coureuse boudeuse, parc du mont Royal, l'été
Coureuse déçue de quitter son groupe!!!
Il faut bien trouver le positif dans les situations négatives...

Un autre aspect positif, c'est que ces crises de foie me permettent d'en apprendre sur le corps humain.

Alors voilà: le système digestif est #2 dans les priorités du corps, après le cerveau et les nerfs. Quand on digère, le foie se gorge de sang et travaille fort. Comme je n'ai plus ma vésicule biliaire, mon foie ne peut pas compter sur un apport ponctuel de bile concentrée pour "clancher" la digestion d'une portion copieuse ou grasse. Il s'occupe de tout, tout seul! Et il tient mordicus à son monopole sur le sang.

Donc, quand je fais de l'activité physique, je dois bien me réchauffer (comme vécu à Rougemont et au Mont Yamaska, entre autres) et, surtout, je dois faire attention à ce que je mange avant l'effort. Comme je l'ai dit en début d'article, aujourd'hui, j'ai mangé comme d'habitude. Quelle est la différence alors?!?

La température.

C'est aussi le sang qui permet au corps de réguler sa température. Quand il fait chaud et qu'on a chaud (à cause d'un gros effort physique, par exemple...), notre système met les bouchées doubles pour maintenir les organes à la bonne température.

Coureuse rouge, parc du mont Royal, l'été
En amorce de refroidissement bien mérité
Alors, lorsque le foie digère et que le sang est aussi réquisitionné pour contrôler la température corporele, ce n'est pas le temps, pour moi, de courir sur le mont Royal avec des gens plus en forme. Rarrrr!!!

Heureusement, ces crises passent rapidement. Quelques minutes de marche et de respirations profondes, et j'étais prête à repartir. J'ai couru jusque chez moi, en marchant un peu ici et là parce que c'était juste trop plate sur l'asphalte (boulevard l'Acadie et le Marché Central... on trouve facilement plus bucoliques!!!).

Tout ça pour un total de 12,29km en 1h40, dont les 4 premiers kilomètres sur le mont Royal.

Bref, une soirée pas du tout comme je l'envisageais!!! Je suis plutôt déçue, parce que la température était vraiment idéale pour une longue sortie. Possiblement l'une des dernières belles soirées avant les grandes chaleurs estivales...

En même temps, j'ai pu courir pas mal et, comme j'ai mal dans le dos depuis quelque temps, dans le fond, c'est aussi bien comme ça... Je vois la chiro vendredi, je serai parée pour mardi prochain. Ce n'est que partie remise!!!

13 juin 2016

Petit exploit: courir 30 minutes


Courir 30 minutes pour une fille qui a fait 15km il y a deux semaines, il y a rien là! Non?

Non. Pas toujours.

Hier soir, j'ai lutté contre une féroce envie de mon combo alimentaire fétiche, soit un giga bol de pop-corn accompagné d'un Pepsi. Je suis complètement accro à ça. Je ne bois pas d'alcool, de café, de thé, pas vraiment de jus non plus, je ne fume pas, je ne prends pas de drogue... Alors je me dis que si le sucre est mon seul vice, ce n'est pas si mal! Non?

Non. Le sucre nuit à ma concentration, à mon humeur, à mon énergie. On s'entend: trop de sucre est nuisible. Au cours des dernières années, j'ai beaucoup diminué ma consommation, notamment en utilisant les trois trucs de cet article que j'ai écrit pour Miss Vay. Pour les friandises et les desserts, ça a bien fonctionné. Je travaille encore à réduire la quantité de boisson gazeuse que j'ingère. Je trouve ça particulièrement difficile... et j'ai récemment compris pourquoi.

Pour moi, le combo pop-corn/Pepsi, c'est une petite douceur. Une récompense. A treat. Un plaisir. C'est un moment où je mets mon esprit à off, je m'assois devant Netflix et j'oublie le monde.

Et c'est ça, le problème. La boisson gazeuse est associée au plaisir et au repos. C'est cette perception que je dois travailler!

Hier, j'avais prévu courir le matin, mais je me suis levée drôlement plus tard que prévu. Je me suis dit: "Pas grave, j'irai le soir!" Le soir venu, j'avais follement envie de mon combo alimentaire préféré. Mais je n'avais pas couru, et il faisait beau, et il est temps que je retrouve ma discipline...

Coureuse à l'intérieur, camisole de Superman
Super motivation à la rescousse!
Lutter contre une rage de sucre, ce n'est pas facile! Sauf qu'avec ma vésicule biliaire disparue, je ne peux pas manger n'importe quoi et courir après. Et qu'il serait trop tard, en rentrant, pour boire une cannette de sucre liquide (parce qu'en plus,je suis incapable d'en boire seulement la moitié - wo, le gaspillage, tsé! ...), puisque je me couche tôt.

Bref, le dilemme.

Finalement, le spectre de la culpabilité m'a poussée dehors. J'ai enfilé ma camisole de motivation préférée et mes espadrilles, et je suis partie pour un 30 minutes. Pas de distance en tête, pas de rythme imposé. Heureusement, car j'étais plus lente que d'habitude. Je ne cours plus souvent le soir, je préfère nettement le matin (surtout parce que c'est plus simple pour moi de gérer les douches).

Impossible de regretter ma décision, avec le temps frais et parfait pour courir, ainsi que le coucher de soleil tout en dorures sur la rivière des Prairies. En fait, en rentrant, la rage était passée! Ça n'arrive pas toujours, mais quand même souvent.

Coucher de soleil, rivière des Prairies, parc de la Merci
Un avantage des sorties de soir: les couchers de soleil!

J'étais fière de moi, en dépit d'une performance sportive peu reluisante. D'abord, parce que j'ai couru au lieu de rester assise. Ensuite, parce que j'ai lutté contre mon vice, mes mauvaises habitudes, l'inertie, la solution facile... name it.

Ce sont de petits moments comme ceux-là qui marquent un changement d'habitude. Ce soir, par exemple, j'ai échoué: chips et Pepsi se sont imposés en soirée. Mais moins qu'avant! Couper d'un coup ne fonctionne pas avec moi: il me faut une diminution graduelle... et je ne me blâme pas. Je vais y arriver. Les bénéfices en valent tellement la peine!

Coureuse souriante, printemps, rivière des Prairies, parc de la Merci
Du bon air plutôt que du mauvais sucre!

11 juin 2016

Le merveilleux combo "mont Royal et commute biking"

J'ai récidivé mes exploits de la semaine dernière: un soir de course sur le mont Royal avec le CTM, suivi d'un aller-retour au bureau en vélo le lendemain. Avec quelques nuances!

Coureuse, mont Royal, forêt, sentier
Pas évidentes,
les intervalles!
D'abord, en début de semaine, je n'ai pas couru. Lundi était repos, et mardi était "horaire chargé". J'ai raté la séance du CTM.

Mercredi je voulais aller courir un peu, mais j'ai dormi 2h en rentrant du travail, complètement assommée, alors j'ai plutôt opté pour un doublé muscu/yoga dans le salon. Que ça a fait du bien de délier les muscles des jambes!!!

La sortie du jeudi soir du CTM consiste en des intervalles plutôt qu'une longue course dans les sentiers. Comme je n'en fais pratiquement jamais par moi-même, c'était une bonne occasion d'en profiter! Comme on dit "ça change le mal de place"...

En plus, il ne faisait pas trop chaud et on n'a reçu que quelques gouttes de pluie sur la tête.

Je suis contente car j'arrivais à assez bien suivre. En fait, comme on fait des boucles, il ne s'agit pas tant de suivre que de compléter les exercices. Et j'ai réussi!

Mon cardio est vraiment nul, et c'est précisément pour cette raison que ce genre de sortie est payante. Il faudra que j'y aille plus souvent dans les prochaines semaines, ou alors que je me décide à faire des intervalles de façon autonome.

Coureuse souriante, pource en l'air, parc du mont Royal, l'été
L'important: toujours
finir avec le sourire
Je serais aussi prête (physiquement, pas mentalement!) pour rentrer à la course. Puisque j'ai déménagé, on parle maintenant d'un bon 9km, mais rien ne m'empêcherait d'en marcher des bouts.

C'est que ça devient pas mal gênant de prendre le métro, après 1h30 ou 1h de gros efforts au soleil... et que Chum est super généreux d'être venu me chercher en voiture les dernières semaines, mais qu'il faut que je sois un peu plus indépendante!

Prochaine étape, à suivre...

Vendredi matin, comme c'était la première journée de la semaine sans prévision de pluie, je n'ai pas pu résister à l'envie d'utiliser le vélo pour aller travailler. En oubliant complètement (!!!) ma course de la veille.

Ouch les quads!!! Ce n'était pas si mal à l'aller, mais le retour au soir a été plutôt pénible. Disons que j'ai marché la majeure partie de la côte jusqu'à Sherbrooke... puis celle du parc Jeanne-Mance. Mes cuisses n'en pouvaient tout simplement plus!

Cycliste fatiguée, casque de travers, Montréal
C'est payant,
mais c'est pas facile!
Le reste du trajet a été correct... Avec l'effort de la veille dans les muscles et un vent de face, je ne profitais pas des meilleures conditions.

Quoique, en y réfléchissant... il s'agit d'excellentes conditions d'entraînement. Mes jambes travaillent fatiguées, et elles prouvent qu'elles en sont capables.

Ce n'est peut-être pas le meilleur entraînement pour de la course en trail, mais ça ne peut pas être mauvais!

D'une façon ou d'une autre, ce combo sera payant pour septembre, pour mon Objectif 2016. En tout cas, plus que si je m'étais ménagée en prenant le métro!

Maintenant que ma course officielle de 15km est passée, il faut que je reprenne le rythme de plusieurs petites sorties par semaine. C'est mieux pour le corps que quelques longues sorties, et ça fait plus de bien au mental aussi.

5 juin 2016

Une semaine d'exploits: vélo et 15km!

Quelle semaine en mouvements!

Après ma course délinquante du 28 mai, j'ai consacré une soirée (=45 minutes) au renforcement musculaire et à la physio. Mes abdos en ont vraiment besoin!!! Aussi, ça a fait du bien de travailler les bras, ça change le mal de place.

Lundi, j'ai fait une balade à vélo: 18km en 1h15. Les cyclistes d'expérience vont trouver ça risible, surtout que c'était sur la piste cyclable le long du boulevard Gouin, donc rien de forçant, mais pour moi c'est bon!

J'ai de plus en plus souvent envie de pédaler. Mes jambes aiment ça, ça brasse moins le système digestif, je peux aller plus loin qu'à la course en moins de temps... Disons que ça change un autre mal de place!

Tinky-Winky Profiter du soleil: check!

Mardi soir, c'était CTM. 9,13km en 1h20, avec 400m de dénivelé positif. Ouch. Des escaliers et des côtes, et un groupe C pas mal en forme, qui court plus rapidement que mon rythme personnel. J'avais du mal à suivre!!!

Ça me fait un peu capoter par rapport à l'UTHC, qui commence avec 2km dans une pente de ski avec 300m de D+. C'est certain que je vais les marcher pour ne pas me brûler dès le départ, mais en combien de temps? Je vais croiser les doigts tout de suite pour une température clémente, question d'aider ma cause!

Cycliste, casque de vélo, Montréal l'été, haie
C'est parti!
Le lendemain matin, malgré des quadriceps un peu endoloris, j'ai relevé un nouveau défi personnel et je suis allée travailler en vélo.

Je l'avais déjà fait avant, mais j'ai déménagé il y a quelques semaines. Je réside maintenant plus loin du bureau et trop loin d'une station de Bixi. Il est plus pratique de prendre mon propre vélo... et, donc, de revenir en vélo le soir aussi, ce que je n'avais encore jamais fait.

L'aller s'est bien déroulé: 11,63km vers le centre-ville, via les pistes cyclables que je connais.

Le retour était plus délicat: côte vers Sherbrooke (j'en ai marché la moitié, les cuisses n'auraient pas suivi pour le reste sinon!), et j'ai emprunté une petite rue à l'ouest du boulevard Saint-Laurent. Les grandes artères me terrifient: trop de trafic! Pas de piste cyclable!!!

Ça ne m'a pris que 5 minutes de plus que le matin, malgré le dénivelé, la chaleur accrue et la fatigue accumulée. Fière de moi!

Mercredi, repos bien mérité pour les jambes... Et jeudi et vendredi aussi. L'horaire et une immense fatigue en ont décidé ainsi. Samedi, j'aidais un ami à déménager, ce qui est une activité physique en soi. J'ai pris ça mollo en vue de ma course du lendemain, au Demi-Marathon des Vignobles...

Mon premier 15km!!!

Oui oui, ça mérite d'être centré, grossi et en couleur! Quand j'ai commencé à courir, je ne pensais pas me rendre à cette distance. Ce matin, il s'agissait d'une étape de progression vers mon Objectif 2016!

Je n'avais jamais couru plus de 13km en continu. J'ai réussi un très bel exploit d'ancienne anti-sportive!

Ça s'est bien passé. Ce n'était pas facile, oh non! Si ça avait été un entraînement, je crois que j'aurais arrêté à mi-parcours. Mais là, pas le choix de finir! Ce n'était pas horrible non plus. C'était simplement peu agréable à cause de l'humidité, d'un mauvais choix de vêtement et de mon foie.

Coureuse souriante, dossard, Demi-Marathon des Vignobles, foule
Prête pour le défi!!!
Humidité: une température autour de 20°C et des annonces de pluie et d'orages pour l'après-midi. J'étais confiante de finir avant que ça tombe, c'était déjà ça de gagné. Par contre l'air était lourd et, autant il ventait sur le site, autant l'air était calme pendant la course. Me concentrer sur ma respiration a été nécessaire tout le long pour aider à réguler ma température corporelle.

Vêtements: j'ai hésité jusqu'au moment de partir et j'ai décidé de porter le Tshirt officiel de la course plutôt que ma camisole. J'aurais dû me changer! Ce n'était pas si pire, puisque le couvert nuageux empêchait le soleil de trop réchauffer l'air, mais quand même. J'avais aussi apporté ma casquette en prévision de la pluie, mais elle me donnait trop chaud à la tête. J'ai couru environ 13km en la tenant dans une main. À la fin, elle m'a servie :P

Foie: ben oui! Au 3e kilomètre, la douleur familière s'est manifestée. J'ai décidé tout de suite de marcher (pas ben ben le choix, de toute façon!) en respirant bien. Je me situais dans le premier tiers du peloton et je me suis retrouvée à la fin du deuxième (évaluation basée sur à peu près rien puisque je suis partie dans la première ligne et n'avais aucune idée du nombre de coureurs!). Ça a piqué l'orgueil, mais c'était nécessaire pour que je puisse continuer. Après environ 4 minutes de marche, j'ai adopté le rythme des coureurs autour de moi, j'ai monté les faux plats plus doucement et j'ai profité des descentes pour accélérer. Éventuellement j'ai pu reprendre mon rythme sans problème.

Par contre, jamais je n'ai "poussé la machine". Je voulais me garder du jus jusqu'à la toute fin et je ne me sentais pas en-super-forme-rien-ne-m'arrête. Ma pâte de fruits, beaucoup de petites gorgées d'eau et un peu de boisson énergétique aux ravitaillements m'ont aidée.

Mais, surtout, l'attitude! Un gros sourire, la satisfaction d'être sur mes deux jambes dans un beau décor, à relever un défi inimaginable pour moi il y a seulement deux ans... Ce ne sont pas une douleur au foie, une casquette superflue ou un temps trop long qui vont gâcher mon plaisir!

De toute façon, parlant de temps... Je voulais finir en moins de 1h30, certainement sous 1h40. Résultat final: 1:27:17. Objectif atteint!

Demi-Marathon des Vignobles, résultats officiels, Valérie Auclair
59/180 coureurs, 24/130 femmes et 13/47 femmes de 30-39 ans

Si je n'avais pas eu à marcher, le 1h25 aurait été dans la poche... mais bon. Je suis très contente de moi, surtout que j'ai fini avec le sourire!

Coureuse souriante, médaille, Demi-Marathon des Vignobles, champ
C'est fini!!!
Autre détail: depuis quelques semaines, j'étais serrée dans mes New Balance 1600. Très serrée, au point de faire des ampoules sur plusieurs orteils. Je me suis procuré des New Balance 1400, la nouvelle version de ceux que j'avais l'an dernier et que j'adooooore d'amour, mais je n'avais pas eu le temps de courir avec eux.

Ce matin, j'ai enfilé les 1600... pour les retirer aussitôt. Trop serrés. Beaucoup trop, même si ça avait été pour un seul kilomètre.

Il ne faut jamais porter quelque chose de nouveau pour une course, surtout une nouvelle longue distance! Sauf que la perspective d'ampoules en formation pendant 1h30 n'a rien d'alléchant. Et les six pansements (!!!) autour de mes orteils m'agaçaient.

J'ai donc porter les nouvelles chaussures, qui me font l'effet de pantoufles, en me fiant sur mon excellente expérience avant l'ancienne paire. Je suis très heureuse de constater que c'était le bon choix: pas d'irritation, pas de douleur aux chevilles ou ailleurs, aucune souci. Ouf!

Post-course: un excellent lunch, comme toujours avec les Courses gourmandes; pas de pluie pour la fin de l'événement, à peine quelques gouttes; mon chum qui m'attendait et qui a conduit pendant que je dormais dans la voiture... et un mal de dos. Il faut VRAIMENT que je travaille mes abdos. Ce n'est plus optionnel!!!

Saint-Paul-d'Abbotsford, Demi-Marathon des Vignobles, foule, paysage
Un site très agréable à Saint-Paul-d'Abbotsford

Dans les prochaines jours: repos pour les jambes, yoga, étirements, musculation... puis on reprend, toujours avec le sourire!