10 août 2016

Courir 15km en entraînement

Coureuse, l'été, rue de Montréal
Retour d'une coureuse matinale
Fail. Je ne suis pas allée courir hier soir. Pour plusieurs raisons (plus mauvaises les unes que les autres): il faisait trop chaud, je n'arrivais pas à me décider sur la façon de me rendre au mont Royal (signe que ça ne me tentait vraiment pas), j'étais épuisée...

Les entraînements de soirée, très peu pour moi, surtout l'été! Ça se faisait bien lorsque je travaillais, car le bureau se trouvait près du point de rencontre. Maintenant, meh. Pas de chemin direct en bus ou en métro. Trop compliqué en voiture. Trop loin pour courir l'aller-retour.

Hier, ça a donc été congé. Je me suis reprise ce matin: réveil-matin à 7h15 et 15km de course au programme!

Heureusement que je n'ai pas attendu à plus tard: la température ressentie a atteint 40°C. Arrrrrk! C'était déjà été assez pénible comme ça en matinée!

J'ai suivi la piste cyclable vers le parc de la Visitation afin de demeurer le plus possible à l'ombre, près de l'eau, avec de grands arbres autour. Question de diminuer les risques de coups de chaleur, de coups de soleil et de crises de foie. Ça a quand même bien réussi.

Rivière des Prairies l'été, roches, rivage
Rivière des Prairies
En revanche, l'humidité et la fatigue m'ont maganée.

Cette séance s'est avérée très pénible. Surtout la deuxième moitié, le retour. Pas de jambes, pas de souffle, pas beaucoup de motivation. Mais pas le choix de rentrer non plus! J'avais des sous pour l'autobus au cas où, mais j'ai résisté à la tentation. À 5, 4, 3km de la maison, ça ne valait pas la peine, autant marché un peu...

J'ai donc marché un peu... beaucoup plus que je ne l'aurais voulu... mais j'ai persévéré. 1h45 de sueur intense. Un temps bien plus long que mon premier 15km, que j'avais complété en 1h27, mais la température était de mon côté ce jour-là.

1h45 sur route m'a paru beaucoup plus long que 2h en montagne. Ce n'est pas une surprise. J'ai eu à travailler fort le mental pour ne pas me décourager dans la deuxième moitié.

Pour me dire qu'il ne restait que 5km, une distance bien maîtrisée, au lieu de penser aux 10km que j'avais déjà dans les jambes.

Pour savourer les zones d'ombres et les petits coups de vent, au lieu d'obséder sur le soleil qui tapait (quoique, pour la toute fin, j'ai eu droit à beaucoup de nuages bien appréciés!!!).

Coureuse souriante, pouce en l'air, buissons, l'été
C'est fini!!!
J'avais aussi l'estomac malmené. Avec le recul, j'ai l'impression de n'avoir pas assez bu pour compenser la sueur (j'avais de l'eau et du Gatorade). En courant, je m'étais senti le ventre plein de liquide, qui ballonne à chaque pas, ce qui ne me donnait pas envie de boire plus qu'il ne le faut. Désagréable!

Bref, une pas-belle sortie. Mais qui sera payante. Car ça se peut que je me lève fatiguée, le 10 septembre. Ou découragée. Ça se peut qu'il fasse 35°C sur la piste de ski. Ça se peut qu'il pleuve, aussi (je préférerais ça à du soleil de plomb!).

Dans tous les cas, il faut sérieusement que j'allonge mes distances, alors ça fait ça de pris!

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