30 janvier 2017

Semaine d'interminable fin de grippe

Après une deuxième grippe en un mois, je continue à me moucher 180 fois par jour et à tousser. Plus de fièvre ni de mal de tête, juste une congestion agaçante des sinus. Ce qui signifie que j'ai bougé un peu plus cette semaine!

Ça a commencé par du yoga mardi. Habituellement, j'y vais tout en douceur et je maintiens des postures bénéfiques pour le dos et les hanches. Cette fois, je suis sortie de ma zone de confort pour enchaîner des salutations au soleil de façon dynamique. Ça travaille les triceps!!!

Mardi et mercredi, comme d'habitude, il y a eu la marche entre l'appart et l'université.

Jeudi matin, j'ai failli passer outre, mais ça faisait 10 jours sans course et ça me manquait! Il faisait doux, aussi, et je voulais en profiter. Mais les 10 jours sans cardio ont paru: 32min pour 4,22km.

Il faut dire que les rues étaient enneigées, glacées, slusheuses et pleines d'eau à la fois. Petits pas et prudence étaient de mise! Aussi, la fin de grippe jouait sur les muscles et le souffle.

Hiver, rue de Montréal, neige, slush, gadoue, eau Coureuse dehors, casquette, pluie, hiver, Montréal
Slush partout! En plus, il pleuvait!

Le vendredi, comme j'étais un peu courbaturée de ma course le vendredi, et que je rattrapais encore mes devoirs non faits les jours précédents, j'ai pris ça mollo.

J'ai encore un cours à l'université le samedi, donc marche. Heureusement!
Coureuse l'hiver, multicouches
Dans la lumière hivernale

Dimanche, je comptais aller courir. Sincèrement. J'ai plutôt fait une sieste de 3h l'après-midi. En plus d'une nuit de 9h. J'en avais besoin!!!

Alors j'ai couru ce matin. Il fait plus froid, mais pas trop, un beau -15°C plein de soleil quand je suis sortie. Plus d'eau ni de slush dans les rues. En fait, une belle neige bien propre!

Le cardio rushait encore, mais j'ai maintenu une allure régulière, pour 4,76km en 32:33. Loin de mon meilleur temps, mais déjà mieux que jeudi!

En retrouvant un entraînement plus régulier, mes performances vont se replacer (j'espère!). Je suis due pour une sortie un peu plus longue!

Surtout, prendre l'air et la lumière me fait tellement de bien!


Je me permets un aparté pour partager mon dernier article sur MissVay.com. En ce début de Semaine de prévention du suicide, une préoccupation importante au Québec, et comme l'anxiété et la dépression me touchent de près, je tiens à parler de prévenir l'irrémédiable.

25 janvier 2017

J'ai une petite maladie mentale

Note: je partage ceci dans le cadre de la journée On cause pour la cause de Bell. C'est important.


J'ai une petite maladie mentale: je fais de l'anxiété.

Je dis "petite" non pour diminuer l'anxiété, mais parce que, dans mon cas, elle est assez douce. Une fois que je l'ai vue, une fois que j'ai pris une médication qui me convenait, mon anxiété se contrôle assez bien.

J'ai rarement eu l'impression que j'allais mourir pendant une crise, mais c'est arrivé, surtout pendant les premières, quand je ne savais pas ce qui se passait.

Mes réactions sont parfois disproportionnées: elles gonflent démesurément, elles prennent toute la place en tassant le bon sens et la raison. Impossible de les ignorer. Impossible de les contrôler. La peur, la panique, la détresse envahissent, aveuglent, étouffent.

L'anxiété m'a menée à la dépression. Plusieurs fois. Sans que je comprenne ce qui se passe, jusqu'à tout récemment.

Pourtant, ma vie n'est pas à plaindre. Je suis Blanche, hétérosexuelle, francophone, de la classe moyenne, assez brillante, assez jolie. Je n'ai rien vécu de bien traumatisant. Oh, certains trucs difficiles que je n'étais pas équipée pour gérer adéquatement, mais pas d'épreuve accablante de pauvreté, de violence, de haine...

Rien qui justifie que je reste couchée, incapable de bouger, d'affronter la journée, le monde. Rien qui explique cette peine immense, ce vide béant à l'intérieur.

Toutes ces années, j'ignorais que j'avais une petite maladie mentale... qui se gère assez facilement.

"Facilement". Un gros mot. C'est facile une fois que la médication joue son rôle, que les mécanismes sont décortiqués, les signes perçus, les astuces développées. Avant ça, pendant longtemps, jusqu'à tout récemment, c'était difficile.

Mon médecin et ma psychologue ont été d'une aide incroyable, chacun à leur façon. J'ai eu la chance, dans notre système de santé, de tomber sur des personnes compétentes et attentives, dont l'approche me convenait.

J'ai aussi la chance d'avoir pu quitter un emploi dont l'atmosphère et le contexte ne me convenaient pas, qui me rendait malade parce que je n'arrivais pas à m'adapter. Ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre cette coupure.

Maintenant, ça va mieux. Ça va bien. Vous le lisez sur ce blogue-ci: des petits efforts constants, mais un bonheur assez constant aussi. Ça aurait pu dégénérer: dans le pire de mes dépressions, j'ai eu des pensées suicidaires.

Parce qu'il y a quelque chose dans mon cerveau qui ne réagit pas de la bonne façon, qui décuple les réactions négatives ou je-ne-sais-quoi.

Parce que, en devenant adulte, je n'ai pas appris à gérer les imprévus, les frustrations, les déceptions. À gérer mes émotions, surtout.

Aujourd'hui, j'ai toujours cette petite maladie mentale. Elle sera probablement toujours là, comme du diabète type II ou de l'eczéma. Mais je la connais. Je l'ai apprivoisée. Je la contrôle. Pas toujours bien, mais quand même pas pire. Et c'est correct.

23 janvier 2017

Livre: Ma retraite yoga à la maison

Ma retraite yoga à la maison, livre, Annie Langlois
La couverture du livre
Dans le cadre de ma collaboration avec le blogue Miss Vay, j'ai eu la chance de lire Ma retraite yoga à la maison d'Annie Langlois, enseignante certifiée de yoga et cofondatrice de la plateforme en ligne monyogavirtuel.com.

Cet article présente mon opinion complète sur le livre. Voici les grandes lignes!

J'aime bien Mon Yoga virtuel, j'en ai déjà parlé, notamment ici. Mais pourquoi la présidente d'une plateforme en ligne à succès a-t-elle décidé d'écrire un livre sur le yoga?

Parce que, dans le cadre d'une retraite, on se déconnecte d'Internet, on lâche cellulaire et ordinateur, on se centre sur soi. Or, le format papier favorise ce détachement. On peut aussi l'emporter facilement en voyage: pas besoin d'une prise compatible ni même d'électricité.

Ma retraite yoga à la maison, livre, Annie Langlois
Les postures sont expliquées.
Annie propose une formule en 7 étapes, chacune composée de séances de yoga, de réflexion, de relaxation et de méditation. Le tout permet de vivre l’expérience d’une retraite de yoga dans le confort de son foyer et à son rythme.

En tant que débutante au yoga, j'ai trouvé que ça s'adressait plutôt aux adeptes qui ont déjà une bonne expérience.

En effet, les débutants risquent de mal enchaîner ou réaliser les postures, donc de se blesser. Aussi, difficile de consulter le livre en pleine pratique, puisqu'il a tendance à se refermer de lui-même.

D'un autre côté, les réflexions sont ouvertes à tous et fort intéressantes. Pour certaines postures, des variantes débutant / avancé sont proposées.

Pour savoir si je recommande ou non ce livre, rendez-vous sur Miss Vay!

Semaine de grippe

Mardi dernier, après la course et la musculation de la veille, j'étais un peu rackée, alors j'ai fait 30 minutes de yoga. Ça a aussi fait du bien à mon mental.

Depuis quelques jours, je me sentais fébrile, anxieuse. Alors j'ai pris le temps pour vraiment respirer et me centrer sur moi-même. Cela aide les sources d'anxiété à faire surface, ce qui me permet de les identifier et, ensuite, d'agir.

Cette fois-ci, la source était en lien avec la direction que prend ma vie professionnelle. J'ai réfléchi, j'ai discuté avec Chum, et les tensions se sont apaisées. Juste de verbaliser mes inquiétudes, ça a soulagé mon esprit, qui pouvait cesser de les remuer en cachette.

Parfois ça prend plus de réflexion, parfois il faut prendre action (genre remettre sa démission d'une job stable et payante qui te rend malade...). Mais il faut toujours bien commencer par identifier la source!

Le lendemain, ma journée était chargée, donc c'est la marche jusqu'au-sur-en-revenant-du campus qui m'a fait bouger.

Jeudi, j'ai commencé à être malade. Un mal de gorge intense qui ne donnait pas envie d'aller dehors au froid. Donc je me suis reposée.

Vendredi, le mal de gorge persistait. Je n'ai pas couru, mais j'ai fait une petite séance de musculation intérieure.

Samedi, dimanche et lundi, soit aujourd'hui, j'étais knocked out. Le mal de gorge a viré en grippe, et une solide, avec la fièvre, la fatigue écrasante, les maux de tête, la toux, les sinus pleins... Je sens que ça évolue tous les jours, demain ça devrait être moins pire...

C'est très dommage car il faisait doux en fin de semaine, ça aurait été super pour courir! Mais mon corps avait tellement de mal à réguler sa température que je n'ai pas osé. J'ai fait à peu près 400 siestes en trois jours. Mon énergie diminue rapidement sitôt que je bouge ou que je me concentre sur quelque chose (genre mes devoirs ou cet article-ci).

Donc, repos. Beaucoup d'eau. Encore repos. Des clémentines. Devoirs entrecoupés de siestes. De l'eau. Pis de la toux, pis des mouchoirs.

Tousser sans arrêt, ça doit ben compter comme une discipline sportive, non? :P

16 janvier 2017

Semaine de retour à la normale

Semaine de retour à la normale. Chum a travaillé tous les jours, mon propre horaire se stabilise.

Yoga dans le salon, méditation, pyjama
Coin de salon, pyjama, tapis... Go!
Après un début de semaine paresseux à me remettre de mes prouesses en ski, une belle séance de yoga mercredi matin. Elle était plus que nécessaire, après plusieurs semaines couchée ou assise tout croche!

J'ai partagé l'image ci-contre sur mon compte Instagram. J'adore les photos de paysages grandioses et de poses impressionnantes, mais je trouve aussi important de démystifier les pratiques relaxantes.

On n'a pas besoin d'une plage paisible ou d'un sommet de montagne pour méditer ou pratiquer le yoga! Un tapis, un coin de salon, un pyjama... Ça fait la job! Pas d'excuse!!! ;)


Coureuse souriante pouce en l'air
Retour de la course!
Mercredi, j'ai aussi marché entre la maison et l'université, un peu plus de 5km ce jour-là, en plusieurs segments.

En milieu de semaine, Montréal s'est retrouvée en plein redoux. Jeudi matin, il faisait 5°C, il pleuvait et les rues étaient "sur l'asphalte", comme on dit. Plus d'excuse pour repousser le retour de la course!

J'y suis allée prudemment: 4,77km en 31min. De la douceur et des précautions pour mon corps si capricieux. Le cardio en a perdu un peu, l'endurance musculaire aussi, mais pas trop!

Vendredi, les jambes un peu rackées de la veille, je suis restée lâche tranquille. Beaucoup de marche dans la journée, rien de bien sportif mais au moins je ne suis pas restée assise toute la journée.

Jambes de coureuse, chaussures de course New Balance, glace, neige
Couche de glace dans la rue
Samedi, j'avais un cours de 9h à 15h30, puis un souper entre amis. Du sport mental toute la journée, dont une partie plus agréable que l'autre!

Dimanche, j'ai aussi paressé. Physiquement, en tout cas, parce que je me suis montrée plutôt efficace côté social et travaux scolaires!

Ça fait beaucoup de journées de paresse en une seule semaine, et je le ressens dans mon humeur. Les idées négatives ont plus facilement de l'emprise. Les chasser me demande plus d'efforts conscients.

Rien de dramatique: je suis loin d'une nouvelle rechute vers la dépression! Ça reste un petit signal d'alarme, un symptôme bénin mais à ne pas négliger. En m'adaptant tout de suite, j'évite d'affronter de plus gros problèmes!

Alors, ce matin, surtout avec la température douce et le soleil brillant, j'ai couru: 5,35km en 36min, puis 10 minutes de musculation à la maison. Que ça fait du bien! J'étais parée pour faire mes travaux par la suite.

Coureuse souriante ciel bleu
Courir sous le ciel bleu
J'apprécie énormément que mon aire de travail se trouve dans la pièce la plus ensoleillée de l'appartement. De la luminothérapie sans frais, c'est l'idéal! Ça ne remplace pas tout à fait les sorties à l'extérieur, mais ça joue assurément sur mon humeur.

Ma nouvelle situation (étudiante à temps plein) m'aide sans doute à ne pas rechuter, comparé à l'année dernière où je travaillais dans une tour à bureaux, sans éclairage naturel à mon poste de travail. Plus de lumière, horaire moins contraignant, donc activité physique de jour, en plus de vivre beaucoup moins de stress et de désagréments en tous genres. Quitter mon emploi a été une décision difficile, mais ô combien bénéfique :)

9 janvier 2017

Débuter 2017

Je n'avais pas l'intention de prendre congé d'écriture, mais il y a déjà bien 3 semaines que je n'ai rien publié ici!

J'ai bougé pendant ces semaines, même si ça n'a pas été de la course. En famille, on a plutôt privilégié les activités extérieures: patin à glace, hockey, raquette, et même, une première pour moi, ski de fond.

Raquettes, neige, pantalon de neige
Raquette le 30 décembre: pas de neige, surface glacée

Saint-Jean-de-Matha, paysage, neige
Raquette le 30 décembre à Saint-Jean-de-Matha

Patins à glace, trois patineurs, bâton de hockey, rondelle
Patin et hockey en famille: mes premiers coups de bâton sur glace!

Skieuse de fond, skis, parc de Bois-de-Liesse, chalet, neige parc de Bois-de-Liesse, rivière, neige, glace, arbres
Ski de fond le 8 janvier: une première!  Dans le magnifique décor
du parc-nature de Bois-de-Liesse

J'ai aussi surmonté une vraie de vraie grippe (fièvre, fatigue musculaire et siestes impromptues), qui m'a mise K.O. pendant quelques jours.

Ce dernier temps des Fêtes est le premier depuis des années que je traverse sans pleurer de fatigue, sans m'épuiser, sans me raccrocher à la perspective du "retour à la normale". J'ai beaucoup mieux géré mon temps et mon énergie. Ça m'a obligée à négliger certains groupes, dont mes amis qui m'ont beaucoup manqués! Mais mon état mental m'en remercie. Une belle victoire sur l'anxiété :)

Voilà. Chum est de retour au travail, la session universitaire est commencée, l'horaire retrouve des airs de routine. L'activité physique va retrouver sa place quotidienne.

Début 2016, j'étais extrêmement fébrile et motivée par rapport à ma pratique sportive. Je m'étais donné un beau et grand objectif, mon fameux 28k en trail, pour lequel j'ai travaillé fort et que j'ai relevé haut la main. Je suis fière du chemin parcouru, surtout sur le plan de ma santé physique et mentale.

En 2017, je compte maintenir mes acquis. Mais pas d'objectif de dépassement, pas en course du moins. J'ai envie de m'inscrire à quelques événements, mais plutôt des 5k ou 10k, juste pour le plaisir.

Cette année, je me concentrerai plutôt sur ma carrière: réussir la session d'hiver, trouver un stage, déterminer mon créneau, réseauter, trouver un emploi ou des contrats, créer mes occasions d'affaires... Ça va demander beaucoup d'énergie! L'équilibre que j'ai atteint en 2016 s'avérera précieux pour réussir avec le sourire.

Ce blogue passe donc de "devenir sportive" à "maintenir l'équilibre". Différent, mais non moins intéressant! Car nous sommes plusieurs à arriver à cette étape sans référence. Les récits de mise en forme abondent, mais la suite tombe dans le néant.

Ce que j'entrevois? Moins de péripéties, moins de triomphes éclatants, plus de petits combats intérieurs.